Dans une déclaration rendue publique, le 23 juillet, ces députés nationaux reprochent à leur collègue Nsingi Pululu d’avoir porté atteinte, dans ses récentes déclarations, à la mémoire de l’ancien président congolais Joseph-Désiré Mobutu Sese Seko qu’il a qualifié de nationalité congolaise « douteuse ». De ce fait, ces élus appellent Nsingi Pululu à retirer ses allégations, sans autre forme de procès.

« Après examen et analyse de toutes ces déclarations outrageantes, nous avons retenu ce qui suit : Ces propos constituent une insulte pour les natifs du Grand Équateur que pour l’ensemble de populations congolaises qui se souviennent de sa lutte pour la paix, l’intégrité du territoire et ses œuvres grandioses non égalées jusqu’à ce jour. Exigeons à l’honorable Nsingi Pululu de retirer, sans autre forme de procès, ses allégations mensongères, populistes et attentatoires à la mémoire du deuxième président de la RDC en le qualifiant d’étranger » ont déclaré ces députés nationaux.

Pour rappel, dans le cadre de sa défense de la loi Tshiani sur la nationalité, le député Nsingi Pululu a, au cours d’un débat à la radio Top Congo FM, indiqué que l’ancien président Joseph-Désiré Mobutu avait une nationalité douteuse. Parmi les anciens présidents dont la nationalité congolaise est, selon lui, incontestable, Nsingi Pululu n’a cité que Joseph Kasa-Vubu et Laurent-Désiré Kabila. Ce qui a provoqué la colère des députés originaires du Grand Equateur, province d’origine du maréchal Mobutu.

Il sied de souligner que cette proposition de loi, initiée par l’ancien candidat à la présidentielle de décembre 2018, Noël Tshiani, vise à verrouiller notamment l’accès à la magistrature suprême qu’à des candidats congolais dont les deux parents sont originaires de la République démocratique du Congo. Et ce projet de loi controversé a été endossé, au niveau de l’Assemblée nationale, par le député Nsingi Pululu.

Dido Nsapu


(DN/PKF)