« Matata : le salut dans l’inévitable procès ! », s’exclame La Prospérité de ce matin. La consœur rapporte que dans une ordonnance officielle, le Conseil d’Etat dit que l’examen de la décision du bureau du Sénat, telle qu’a été attaquée par le sénateur Augustin Matata Ponyo, ne relève pas de sa compétence même s’il a été saisi en référé-liberté. Elle intéresse plutôt la compétence du juge saisi de fond du litige concerné par l’action judiciaire ainsi déclenchée qui vérifie de la régularité de sa saisine avant de statuer.

« (…) Ainsi, recherché par le procureur près la cour constitutionnelle qui l’aurait auditionné sur le dossier de l’indemnisation des victimes des biens zaïrianisés durant 2 jours successifs, avant de l’assigner en résidence surveillée et traqué par le procureur de la Cour de cassation sur le dossier Bukanga Lonzo… », écrit le journal, pensant que l’ancien Premier ministre n’aurait-il d’autre salut que d’aller en procès pour présenter ses moyens de défense.

Dans le même dossier, FORUM des AS, titre : « Levée des immunités de Matata Ponyo, le Conseil d’Etat donne raison au bureau du Sénat ». Ce quotidien ajoute que les avocats de Matata Ponyo, dont Me Laurent Onyemba, ne juraient que par l’annulation de la décision du bureau du Sénat qu’ils qualifient d’irrégulière. Ce qui aurait pour conséquence directe l’annulation des instructions judiciaires actuellement en cours. Mais le Conseil d’Etat s’est déclaré incompétent.

Le journal Le Phare, pour sa part, voit « Matata sur les traces de Vital Kamerhe ». Pour ce canard, à l’allure où l’étau commence à se refermer sur Matata Ponyo, une lourde condamnation à sa charge n’est pas à écarter. « Il risque à l’instar de Vital Kamerhe, de continuer à crier son innocence dans un désert, sans apporter les preuves. », persifle ce tabloïd.

Dido Nsapu


(DNK/Yes)