Le dimanche 27 juin, une bombe artisanale a explosé à la paroisse catholique Saint Emmanuel, dans la commune de Mulekera, à Beni, peu avant la grande célébration eucharistique, faisant deux blessés graves.

Le même jour dans la soirée, un kamikaze a explosé avec son gilet dans la commune de Ruwenzori, se donnant la mort et blessant deux personnes. Un autre engin explosif a été découvert non loin d’une station-service à Boykene.


Le CEPADHO et son coordonnateur, Omar Kavota, attribuent ces attaques terroristes aux ADF-MTM (ISCAP-RDC ou DAECH-RDC).

Pour cette organisation de la société civile, ces actions visent à tourner la population contre la mesure d’état d’urgence prise depuis plus d’un mois par le chef de l’Etat.

« Il s’agit d’une manière pour eux de s’opposer à l’état de siège qui leur paraît redoutable. Par ces actes, les Jihadhistes cherchent à mener des actions d’éclats, en infligeant d’importantes pertes en vies humaines ou en causant d’énormes dégâts matériels pour inciter la population à combattre pour son compte la décision de l’état de siège décrété par le Chef de l’Etat », peut-on lire dans un communiqué publié ce lundi par le CEPADHO.

Une ville-morte de 48 heures a été décrétée par les autorités militaires locales suite à ces attaques.

Socrate Nsimba


(SNK/Yes)