Après la commune de Lingwala, l’Observatoire citoyen des droits et de lutte contre la corruption(OCIDC/RDC) a poursuivi sa campagne de sensibilisation sur la lutte contre la corruption, cette fois –ci, c’est la jeunesse de la commune de Kinshasa qui a été ciblée , le samedi, 19 juin 2021 et ceux, dans le cadre de son projet de renforcement des capacités des jeunes dans la lutte contre la corruption.

Cadre choisi pour la circonstance, l’Hôtel MUSHIMI dans la commune de Kinshasa.

Le Coordonnateur de l’OCIDC, PABLO MUKE  a indiqué que cet atelier de renforcement des capacités des jeunes de la commune de Kinshasa avait pour objectif d’éveiller la conscience des jeunes sur les méfaits de la corruption sur les droits fondamentaux des citoyens, parce qu’ils sont les premiers victimes de la corruption. Car une fois engagés, ils pourront emboiter les pas et répercuter les messages pour faire un front afin de lutter contre la corruption.

Les jeunes ont formulé des recommandations entre autres de prendre l’engagement d’accompagner l’OCIDC/RDC  dans toutes les actions citoyennes qu’ils vont mener ensemble afin d’éradiquer ou mettre fin à la corruption en Rdc.

« Notre objectif premier  est de constituer une base des données des jeunes qui ont déjà pris conscience des méfaits de la corruption sur la vie des Congolais et que ces jeunes s’engagent dans les actions  citoyennes de lutte contre la corruption. Donc, il s’agit là d’une crème de la jeunesse qui une fois consciente de la situation s’engage à mener des actions pour mettre fin à la lutte contre la corruption », a-t-il précisé.

PABLO MUKE a  en outre souligné que cette activité est rendue possible grâce à l’appui d’une Ong belge appelée Coalition du mouvement Nord –Sud  en Flandre appelée 11.11.11.

Pour le Coordonnateur de l’OCIDC/RDC, le projet a ciblé seulement quatre communes (Lingwala, Kinshasa, Bandalungwa et Kintambo).

« Et notre attention se limite ici à Kinshasa par rapport à nos moyens mais notre souhait est d’étendre notre projet même dans d’autres provinces  afin d’apporter notre modeste contribution dans la lutte pour la bonne gouvernance », a-t-il conclu.

Les participants à cet atelier constitués d’une vingtaine des jeunes  n’ont pas manquer de parler, parmi ces jeunes ayant été sensibilisés  figurent, FRANSON LIKINDA, qui a indiqué que parmi les éléments qui ont retenu son attention, il y a la dénonciation de la corruption, on nous a sensibilisé en disant que seul on est risqué mais qu’il faut le faire en groupe et que pour mieux dénoncer il faut être informé.

Au finish, Ils leur ont été demandé de s’organiser en commission afin de dénoncer certains cas de corruption afin de dénoncer certains cas de corruption dans la commune de Kinshasa et d’y travailler en commission afin d’arriver à une dénonciation responsable.

A savoir qu’au cours de cet atelier les jeunes de la commune de Kinshasa  ont  été sensibilisés sur le rôle et missions de la société civile, les notions de droits de l’homme, les mécanismes et techniques de dénonciations des cas de corruption.

Une photo de famille a sanctionné l’activité.

Gisèle Tshijuka


(GTM/PKF)