Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo en séjour à Goma dans la province du Nord-Kivu a annoncé, mardi, la décision de la fermeture des boîtes de nuit et des discothèques pour une durée de 15 jours, c’est parmi les nouvelles mesures visant à lutter contre la troisième vague de Covid-19, rapporte l’AGENCE CONGOLAISE DE PRESSE (ACP).

Le chef de l’Etat qui l’a fait savoir dans son adresse à la Nation sur les antennes de la Radio télévision nationale congolaise (RTNC), a indiqué toutefois que les restaurants resteront ouverts dans les conditions de strict respect des gestes barrières. « Cette troisième vague s’annonce redoutable », a-t-il souligné. 

Lutte contre la Covid-19, L’AVENIR qui aborde également les mêmes sujets comme ses confrères rapporte : « Tshisekedi resserre la vis ». Le quotidien précise le maintien et le renforcement du couvre-feu de 22h à 5h parmi des décisions prises par le président de la République. A cet égard, outre les points de contrôle actuel, les patrouilles de la police militaire seront instaurées ? Tout contrevenant sera sévèrement puni. 

Le port des masques obligatoire ainsi que le strict respect des gestes barrières, dont le lavage des mains à l’eau et au savon dans tous les lieux publics, l’utilisation répétée du gel hydro alcoolique. L’interdiction de tout rassemblement de plus de 20 personnes sur les lieux publics. L’entrée dans les marchés publics est subordonnée à la prise de la température, au lavage des mains, ainsi qu’au port du masque, peut-on lire dans les colonnes de ce journal.

Dans un autre dossier, cette fois sécuritaire, l’ACP aborde la visite de Félix Tshisekedi à Beni. A en croire l’agencier, le chef de l’Etat promet et réalise sa visite à Beni. Il est arrivé mardi, en milieu de la journée, en provenance de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, pour rencontrer les populations meurtries de ce territoire par les violences terroristes des Forces démocratiques alliées (ADF). Sur place, écrit l’ACP, il va évaluer l’avancée de l’état de siège et la situation sécuritaire où les forces démocratiques alliées (ADF) sont accusées des massacres. 

Procès en appel des 100 jours, « 15 ans pour Kamerhe, 10 ans pour Jammal et 1 an pour Muhima », titre Le PHARE dans sa livraison de ce mercredi. 15 ans de travaux forcés pour Vital Kamerhe, 10 ans pour Jammal et 1 an pour Jeannot Muhima : tel est l’essentiel de l’Arrêt rendu hier mardi 15 juin 2021, par la Cour d’Appel de Kinshasa/Gombe, contre ces trois détenus, déjà condamnés en juin 2020 au premier degré, par le tribunal de Grande Instance de Gombe, respectivement à 20 ans des travaux forcés pour les deux premiers et à trois ans pour le dernier cité.

Au plan du fond, le second juge a confirmé l’œuvre du premier dans toutes ses dispositions. Cela veut dire que les trois condamnés sont privés de leurs droits civils et politiques pendant 5 ans et à leur sortie de prison, interdits d’exercice d’une quelconque fonction publique, la confiscation des millions de dollars gelés dans les comptes des prévenus, le remboursement des sommes détournées, etc. L’élément nouveau, dans la nouvelle condamnation, se situe au niveau des peines d’emprisonnement, sensiblement revues à la baisse, précise Le Phare. 

Affaire Bukanga Lonzo : pas de poursuites contre Matata, ajoute Le Phare, qui écrit, 49 sénateurs contre 46, sur un total de 96 votants, ont opposé, hier mardi 15 juin, une fin de non-recevoir à la requête du Procureur Général près la Cour Constitutionnelle sollicitant la levée des immunités de leur collègue Augustin Matata Ponyo, dans le but d’engager des poursuites judiciaires contre lui et toutes les personnes physiques et morales présumées être impliquées dans les détournement des millions de dollars américains destinés au financement du projet du Parc agro-industriel de Bukanga Lonzo. Un seul s’est abstenu, indique ce tabloïd. 

« La Cour d’appel réduit la peine de Kamerhe à 13 ans des travaux forcés », ajoute FORUM DES AS. Pour ce journal, siégeant au second degré, la Cour d’appel de Kinshasa Gombe a rendu son arrêt hier mardi 15 juin, dans l’affaire de détournement des derniers publics destinés à financer la construction des maisons préfabriquées, dans le cadre du programme de 100 jours du chef de l’Etat. Contrairement au jugement au premier degré, le juge d’appel a réduit à 13 ans des travaux forcés, la peine de Vital Kamerhe, ancien directeur de cabinet du Président de la République.

L’homme d’affaires Samih Jammal a vu sa peine réduite à 6 ans des travaux forcés. S’agissant de Jeannot Muhima, l’ex-chargé d’import-export à la Présidence, sa peine a été ramenée à une année de servitude pénale. 

Ce média renseigne que la Cour d’appel de Kinshasa-Gombe a rejeté la demande de réouverture des débats qu’auraient formulée les avocats de Vital Kamerhe ainsi que les appels notamment d’Hamida Chatur, Soraya Mpiana, Daida Mpiana, Daniel Shangalume Nkingi alias ‘’Massaro’’, tous des proches de Vital Kamerhe. 

Gisèle Mbuyi Musasa