Trente jours marqués par l’instauration de l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu ont suffit pour l’Etat congolais de se remettre sur la voie de recouvrer la stabilité interne et son prestige international d’antan, gravement atteint par les occupations des territoires de l’Est, les pillages des ressources naturelles, les massacres à grande échelle, voire les attaques massives sur les civils, entre autres.

En effet, la mise en route du rétablissement de l’ordre dans les provinces éloignées de Kinshasa, consécutif aux hauts faits d’armes des troupes loyalistes a été au centre d’une conférence de presse à Kinshasa. Par voie de l’état de siège décrété le 6 mai 2021 dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, les FARDC ont mis en déroute les groupes armés responsables de l’insécurité dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu.

Trois porte-paroles ont rendu compte des opérations menées par les forces armées de la RDC dans la perspective d’éradiquer les groupes armés locaux et étrangers. Patrick Muyaya ministre de la Communication, le général Léon-Richard Kasonga des FARDC et le colonel Mwanamputu de la Police nationale congolaise, PNC, ont donné le bilan de cet état de siège.

Des opérations intenses qui, dans le Nord-Kivu, ont donné des résultats probants, selon le général Léon-Richard Kasonga. Elles ont permis de démanteler tous les lieux occupés par les généraux des ADF. Le général a également évoqué la destruction d’une fabrique d’armes artisanales et la logistique des groupes armés ADF. Les fuyards ont été poursuivis en Ituri.

Pour maintenir cet élan, la population a été conviée à collaborer avec l’armée et à dénoncer tous les suspects et complices. « 30 jours après, nous sommes plutôt optimistes quant à l’atteinte de l’objectif recherché. Nous enregistrons plusieurs redditions des miliciens qui attendent intégrer le processus de désarmement ».

Raymond Okeseleke


(ROL/PKF)