Dans sa déclaration du 6 juin signée par son coordonnateur national, Danny Singoma, le cadre de concertation nationale de la société civile (CCNSC-RDC), dénonce la non prise en compte de certaines de ses revendications majeures notamment celles relatives à la « dépolitisation de la CENI, au renforcement du pouvoir de l’Assemblée plénière, à l’autonomie administrative des CENI provinciales et à la définition des critères d’éligibilité des structures pouvant engager la société civile dans la désignation du président de la CENI ».

Cette loi, dénommée Lokondo, en mémoire au député décédé cette année, consacre notamment dix places aux composantes politiques (5 pour la majorité et 5 pour l’opposition) et cinq places à la société civile. Le président de la CENI viendra toujours des confessions religieuses.

La CCNSC-RDC appelle le Sénat à rectifier les tirs dans la seconde lecture de ce projet de loi. Elle veut une dépolitisation de la CENI et la non exclusivité des confessions religieuses dans la désignation du président de la CENI.

Socrate Nsimba


(SNK/Yes)