Deux des leaders de la plateforme Lamuka, à savoir Martin Fayulu et Adolphe Muzito ont dénoncé une tentative d'adoption en catimini de la loi électorale pour préparer, selon eux, la fraude en 2023, année prévue pour les élections.

"Le présidium de LAMUKA dénonce vigoureusement le comportement irresponsable de l’Assemblée nationale qui veut profiter de la situation de crise humanitaire résultant de l’éruption du volcan de Nyiragongo pour adopter en catimini la loi organique sur la CENI", peut-on lire dans ce document signé par les deux personnalités politiques.

Ce présidium dit prendre "à témoin le peuple congolais et l’appelle à constater que la supercherie consistant à éclater le FCC-CACH en deux entités distinctes ainsi que la tentative échouée de liquider LAMUKA avaient pour motivation principale la conservation du pourvoir illégitime acquis lors du hold-up électoral de janvier 2019".

Pour cette aile de Lamuka, les intérêts égoïstes ayant pris les pas sur l’intérêt général, le peuple congolais n’aura pas d’autres choix que de recourir à l'article 64 de la constitution.

Pour rappel, la proposition de loi sur la Commission électorale nationale indépendante (CENI) est en examen à l'Assemblée nationale. Le rapport de la commission Politique Administrative et Juridique de cette institution avait été jugé recevable par la plénière.

Dido Nsapu


(DNK/Yes)