Le Directeur du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme, Abdoul Aziz Thioye s’est entretenu le 27 mai 2021 avec madame le ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des sceaux sur les questions justice transitionnelle.

« Je me réjouis d’avoir eu cet entretien avec madame le ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des sceaux, Rose Mutombo qui est une praticienne et en même temps une fervente  défenseuse des droits de l’homme. Ça c’est une étiquette qu’elle a toujours eu et qui va la continuer à la suivre et je suis sûr qui sera au centre de son action dans le cadre de ces attributions et le missions qui lui sont assignées.

Qui dit droits de l’homme dit prisons. Après les rencontres et les discussions que Madame le ministre a eu avec la représentante spéciale du secrétaire général des nations unies en Rdc, Bintou Keita et son adjointe qui est en charge des questions de l’Etat de droit, il est important que je vienne la rencontrer en ma qualité du représentant du représentant du Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme pour discuter d’un ensemble de dossiers de recommandations qui nécessitait un suivi. Il fallait reprendre des discussions que nous avons eues avec ses prédécesseurs et sur lesquelles nous devrions revenir même si elle n’a pas attendu pour le faire.

Vous avez un procès emblématique qui vient de s’ouvrir devant la Haute cour militaire qui est celui de Yumbi(Maï –Ndombe). C’est un procès que vous allez trouver dans les dernières résolutions du conseil de sécurité dans lesquelles ces instances internationales demandent à la Rdc de rendre justice aux victimes n vue de lutter véritablement contre l’immunité.

Que le procès Yumbi ait pu démarrer est signal très fort pour que de nombreuses victimes et leurs familles de Yumbi et celles du Kasaï attendent aujourd’hui que la justice soit faite », a-t-il conclu.

Gisèle Tshijuka


(GTM/Yes)