Le gouverneur militaire, le lieutenant général Constant Ndima qui a pris ses fonctions, lundi 10 mai dernier, a accordé un entretien, ce 12 mai, à la cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita. À l'issue de ces échanges, la cheffe de la MONUSCO a rapporté à la presse qu'il était question de clarifier le rôle de la MONUSCO durant la période de l'état de siège au Nord-Kivu.

« (...) C'était pour nous présenter afin de pouvoir clarifier les rôles et les responsabilités de chacun vis-à-vis de l'accompagnement, en particulier, comment les choses vont se passer durant cette période d'état de siège », a déclaré Bintou Keita, évoquant notamment le différent personnel de la mission onusienne présent au Nord-Kivu.

La cheffe de la mission de l'ONU en République Démocratique du Congo a dit observer avec attention l'espoir suscité par la proclamation de l'état de siège et espère que cette mesure va améliorer la situation sécuritaire dans cette partie du pays. "J'ai regardé avec beaucoup d'attention comment est-ce que la déclaration d'état de siège a été reçue, il semble qu'il y'a un regain d'espoir et nous espérons qu'avec tous les efforts qui seront faits, y compris avec la confiance et la contribution de la population, on arrivera à une situation qui sera améliorée par rapport à l'insécurité.", a-t-elle ajouté.

Pour rappel, le président de la République, Félix Tshisekedi a proclamé l'état de siège dans deux provinces de la République Démocratique du Congo, à savoir le Nord-Kivu et l'Ituri. Ces deux entités sont en proie l'insécurité et aux massacres des civils depuis plusieurs années. Cette mesure exceptionnelle vise à restaurer la sécurité dans ces deux provinces concernées.

Pour ce faire, des autorités militaires ont remplacé depuis lundi 10 mai, des responsables civils pour une durée de 30 jours.

Dido Nsapu


(DNK/Yes)