Le monde médiatique a célébré le 03 mai, la journée mondiale consacrée à la liberté de la presse.

Le thème retenu pour cette année est : «  l’information comme bien public ».

Cette année, la journée mondiale de la liberté de la presse coïncide avec les 30 ans de la déclaration de Windhoek pour le développement d’une presse africaine indépendante et pluraliste.

Devant la presse, le responsable de l’Unesco, des associations qui militent pour la liberté de la presse, Jed(Journalistes en danger), Unpc(Union national de la presse au Congo), Milrdc(Association des médias en ligne de la Rdc), Csac(Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication), le ministre de  la Communication et Médias, Patrick Muyaya a indiqué que pour cette journée mondiale de la liberté de la presse, l’information comme bien public est une interpellation pour poursuivre et parachever les reformes structurelles et législatives du secteur de la presse, notamment la révision de la loi pour intégrer les nouveaux médias ainsi sue celle sur l’accès à l’information.

En même temps, il a précisé qu’il compte consolider le cadre de collaboration avec les structures des médias et de régulation par une collaboration soutenue qui permettra entre autres d’harmoniser les points de vue et d’atténuer les conflits.

Ainsi, pour redorer l’image du Congo, les premiers alliés, ce sont les journalistes.

« Durant mon mandant, je serais le ministre de la parole et surtout ministre de l’écoute », a déclaré Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias.

Le ministre de la Communication et Médias a par ailleurs promis de militer pour la dépénalisation de la presse,  promouvoir l’exercice de la liberté d’expression dans le respect strict des lois de la République.

Et pour y arriver, il entend également soumettre au gouvernement la proposition d’un moratoire sur les arrestations des journalistes pour des faits de presse.

Ensemble avec la presse, le porte-parole du gouvernement a promis de travailler pour la dépénalisation des délits de presse, estimant de ce fait nécessaire de renforcer des structures de régulation et d’autorégulation.

Il a aussi réitéré sa détermination de moderniser les médias publics pour en faire un véritable miroir.

Gisèle Tshijuka


(GTM/PKF)