La haute juridiction qui siégeait en procédure de flagrance a aussi condamné Joël Bakonga, fils et parsec de Willy, à 6 mois d’emprisonnement et une amende de 30 000 dollars.

L’ancien ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique a été arrêté le 20 avril dernier à Brazzaville par les services migratoires avant d’être extradé à Kinshasa qui, en plus, auraient trouvé chez lui une somme de 30 000 dollars illégalement détenue. La Cour de cassation a aussi décidé de la confiscation de ces 30 millions de dollars.

Les avocats de Willy Bakonga ont dénoncé une décision de la justice prise sur base de “pression politique” et en appellent à l’intervention du chef de l’État pour rétablir l’Etat de droit. Dans sa défense, Willy Bakonga a indiqué qu’il s’est rencu à Brazzaville pour se soigner d’un empoisonnement.

Mais selon le ministère public, l’homme tentait de rejoindre Paris via l’aéroport de Maya-Maya de Brazzaville après avoir traversé clandestinement le fleuve, alors qu’à Kinshasa, il était sous examen dans l’affaire de fraude et détournements au ministère de l’EPST. Willy Bakonga devrait donc très prochainement se présenter à nouveau devant les juges.

Le 25 mars dernier, l’inspecteur général de l’EPST Michel Djamba et le directeur général du Service de contrôle et de la paie des enseignants (SECOPE), Delphin Delon Kampay, ont été condamnés à 20 ans de travaux forcés pour détournement des fonds alloués à la gratuité de l’enseignement de base.

Socrate Nsimba


(SNK/Yes)