Le dossier de Guelor Kanga est sur la table de la Confédération africaine de football (CAF) introduit par la Fédération congolaise de football association (FECOFA). L’organe faitier du football congolais accuse un joueur gabonais de posséder une double identité. Guelor Kanga, d’origine congolaise, a joué pour le Gabon avec une autre identité alors qu’il est connu à Kinshasa avec un autre nom. Son accusateur, c’est bien son ancien président de club à Kinshasa, devenu secrétaire général de la FECOFA.

Mais alors que dit le règlement de la CAF en cas de double identité ? Que risquent les Panthères du Gabon qui ont battu les Léopards par 3-0, à Franceville (Gabon) ? En effet, la double identité constitue une « flagrance » au niveau des textes qui règlementent la Coupe d’Afrique des Nations de la CAF au Chapitre 20, intitulé « fraude-falsification-erreur administrative » a déclaré le secrétaire général de la FECOFA, celui-là même qui a porté l’accusation sur le joueur incriminé.

Le règlement de la compétition, à son article 45, indique : « Si la CAF apprend, quelle que soit la source qu’une fraude ou falsification accomplies par quelque moyen et/ou support que ce soit a été commise par une ou plusieurs équipe (s) ou nation (s), une enquête sera ouverte. » 

Le règlement de la CAF note également dans son article 46 qu’ « au cas où les faits incriminés seraient avérés, l’association nationale reconnue coupable sera suspendue de participation aux deux éditions suivantes de la CAN (2019). » Et visiblement, le dans le dossier déposé par la FECOFA à la CAF ne fait ombre d’aucun doute sur la sanction qui devrait être infligé à la CAF.

Et pour mieux clouer le Gabon, l’article 47 indique ceci : « Pour toute erreur administrative, en matière d’enregistrement des joueurs, l’association nationale concernée sera suspendue de participation à l’édition suivante de la CAN. » 

Un règlement qui met en danger le Gabon qui s’est pourtant qualifier brillamment sur la pelouse face aux fauves congolais.

Dido Nsapu


(DNK/Yes)