En effet, il s’est crée à l’Est de la République Démocratique du Congo, un groupe à tendance et méthode islamiste qui sème la terreur auprès de la population de cette contrée du territoire national. « Nous avons comme objectif de faire taire les armes. C’est pourquoi, je ne me lasserai pas de sensibiliser la communauté internationale par rapport aux zones de violences en Afrique et dans mon pays la RDC », a fait savoir le chef de l’Etat congolais lors du point de presse traditionnel sur le perron de l’Elysée.

Parlant de la situation au Tchad, en sa qualité de président en exercice de l’Union africaine (UA), Félix Tshilombo, a réclamé le retour à l’ordre démocratique, « Nous soutenons la stabilité actuelle, mais à condition qu’elle aille dans le sens de la consolidation de la démocratie et des institutions démocratiques » a-t-il affirmé.

Par ailleurs, il a également évoqué la question du lancement de la zone de libre-échange économique en Afrique que les Africains veulent à l’image de celle de l’Europe, précisant ainsi que les Africains comptent sur l’accompagnement de leurs partenaires traditionnels pour la mise en œuvre du projet ZLECAF, un projet nécessaire pour le bonheur du contient africain.

Prenant la parole à son tour, le président français, Emmanuel Macron s’est dit heureux d’accueillir son homologue congolais, le président Félix Antoine Tshisekedi à Paris, peu avant de le féliciter pour les échéances politiques intérieures franchies avec succès et pour la modernisation de la vie démocratique en RDC.

A noter qu’il a insisté sur la volonté du Président Félix Tshisekedi d’aller de l’avant dans la gestion du pays, mais aussi en tant que Président de l’Union africaine (UA) et partenaire stratégique de la France. « Nous avons été avec le Président Félix Tshisekedi, il y a quelques jours en N’Djamena , au Tchad, pour rendre hommage au Président défunt Idriss Déby et pour soutenir le processus de transition qui doit ouvrir la voie à la démocratie et à la stabilité du Tchad », a-t-il fait savoir.

De même, il a condamné la manifestation réprimée dans la violence mardi matin à N’Djamena et a appelé au respect des engagements qui ont été pris par le Conseil militaire de transition. Du moins deux personnes ont été tuées lors de ces manifestations sporadiques à N’Djamena et dans le sud du Tchad contre la junte militaire qui a pris le pouvoir après la mort du Président Idriss Déby.

Dans la capitale quelques dizaines de personnes ont répondu aux appels de plusieurs partis de l’opposition et organisations de la société civile contre la prise de pouvoir par un Conseil Militaire de Transition (CMT) dirigé par le fils de feu le Maréchal Déby, Mahamat Idriss Déby.

Gisèle Mbuyi


(GM/TN/Yes)