C'est depuis le mois de février que les écoles publiques, les bureaux gestionnaires ainsi que la mutuelle de santé des enseignants de l’Enseignement Primaire Secondaire et techniques (EPST) n’ont pas perçu les frais de fonctionnement.

L’intersyndicale de l’EPST accorde de ce fait un moratoire de 3 jours au gouvernement afin de décaisser ces frais faute de quoi un mouvement de grève sera décrété

« L’intersyndicale des syndicats de l’EPST exige au gouvernement de la République le paiement dans le délais de 72 heures des frais de fonctionnement alloués aux établissements et bureaux gestionnaires de l’EPST au risque de voir les enseignants être arrêtés », a déclaré Godefroid Matondo, porte-parole de l’intersyndicale des syndicats de l’EPST.

Il précise par ailleur que cette situation met en mal la mise en œuvre de la gratuite de enseignement de base étant donné que plusieurs écoles éprouvent d’énormes difficultés pour fonctionner.

Conséquence, certains parents sont obligés de doter « volontairement et malignement » les écoles en craies blanches, désinfectants et autres consommables susceptibles de garder le milieu scolaire dans les conditions hygiéniques un peu modeste.

Tout en dénonçant ces actes et pratiques qui « constituent le torpillage de la gratuité de l’enseignement de base », l’intersyndicale de syndicats de l’EPST sollicite l’implication personnelle du président de la République, Félix Tshisekedi, afin de sauver la gratuité de l’enseignement de base sous menace du naufrage.

Raymond Okeselekee


(ROL/Yes)