"Consécutivement aux  instructions du premier ministre, chef du gouvernement, relatives à la désactivation des écoles fonctionnant avec des faux arrêtés, le ministre d'État, ministre  de l'Enseignement  Primaire, Secondaire et Technique, Monsieur Willy Bakonga Wilima, vient de créer une commission ad hoc devant examiner, au cas par cas, la situation de ces établissements d'enseignement", peut-on lire dans ce document.

Pour  Willy Bakonga, les écoles concernées par cette décision sont celles datant de l'époque coloniale et celles créées à après l'indépendance. "Il s'agit des écoles datant de l'époque coloniale et celles créées immédiatement après l'indépendance, éligibles à la régularisation collective, c'est-à-dire des écoles datant de la période d'avant la procédure de création par voie d'arrêté.", a-t-il précisé dans son communiqué.

A côté des écoles coloniales et celles d'après l'indépendance, le ministre de tutelle entend également régulariser d'autres établissements fonctionnant avec des « faux arrêtés » mais réunissant, selon lui, les conditions de viabilité. Et pour ce faire, "une dérogation spéciale" auprès du premier ministre sera sollicitée en leur faveur.

"Pour les écoles fonctionnant avec des faux arrêtés, mais réunissant des conditions requises de viabilité, une dérogation speciale sera sollicitée auprès du premier  ministre, chef du gouvernement, en vue de la régularisation de leur situation administrative", ajoute le communiqué du ministère de l'EPST.

Pour rappel, dans une correspondance du 26 mars dernier adressée à tous les gouverneurs des provinces, Jean-Marie  Mangobe Bomungo,  secrétaire général à l'EPST, avait annoncé la désactivation de 1179  écoles ainsi que de leur personnel de la liste de paie après une enquête de l'Inspection Générale des Finances (IGF).

MMC/Dido Nsapu


(DN/PKF)