Pour Nangaa, la question du recensement de la population nécessite "des actions immédiates"

D'après le compte rendu fait par le président de la CENI à l'issue de leurs échanges, il était nécessaire de faire le tour d'horizon des questions qui touchent aux réformes du processus électoral.

"Il y a des questions qui se lèvent aujourd'hui et qui nécessiteront actions immédiates : la question du recensement de la population, la question du fichier électoral, la question des élections dans le délai en 2023. Toutes ces questions nécessitent des échanges. C'est ce qui justifie notre présence ici", a déclaré Corneille Nangaa.

Tenu à côté du rapporteur de cette institution d'appui à la démocratie, Jean-Pierre Kalamba, le président de la CENI note également que ces échanges ont touché aux questions du 4ème cycle du processus électoral. "L'Assemblée nationale se prépare à l'ouverture de sa session ordinaire du mois de mars qui intervient le 15 prochain. Le président de l'Assemblé nationale a jugé utile d'échanger avec la CENI au regard des questions liées au processus électoral.

Ces échanges ont lieu à un moment où un grand débat republicain est engagé au pays sur la question des réformes", a indiqué Corneille Nangaa.

Pour lui, il était question que le président de l'Assemblée nationale s'impreigne des contraintes techniques de la CENI.

"Nous avons échangé sur ce qui est plus important. (...)

C'est tout à fait normal que l'autorité qui est le président de l'Assemblée nationale ait des discussions et échanges sur les contraintes et les considérations techniques liées à des options majeures prises, pour que l'Assemblée nationale se mobilise pour entamer le 4ème cycle électoral".

À en croire Corneille Nangaa, l'Assemblée nationale se dit prête à entamer certaines dispositions qui concernent la réforme électorale.

Par ailleurs, le président de la CENI a aussi évoqué la possibilité que son institution dépose un de ses rapports à l'Assemblée nationale au cours de cette session de mars. Déjà ce lundi, l'ouverture de la session de mars relance la possibilité de voir des réformes électorales s'opérer en RDC.

Dido Nsapu

(DNK/Yes)