Après 50 jours de mandat, le président américain Joe Biden s'est adressé pour la première fois à la nation américaine, jeudi 11 mars, depuis la Maison Blanche. La date correspondait aussi à l'anniversaire du début des restrictions liées au Covid-19 aux États-Unis.

Dans un discours à la tonalité tour à tour grave et optimiste, le locataire de la Maison Blanche a ordonné à tous les États la levée progressive des restrictions d'âge afin que tous les Américains adultes soient éligibles au vaccin d'ici le 1er mai. "C'est beaucoup plus tôt que prévu !", a-t-il martelé. Cela ne signifie pas que tous les adultes seront vaccinés à cette date, mais qu'il pourront prendre rendez-vous pour la piqûre.

Joe Biden a aussi touché une corde sensible chez les Américains, en évoquant une trajectoire permettant d'avoir "une bonne chance" d'avoir un 4 juillet – jour de la fête national – festif où les Américains pourraient se réunir en petits groupes autour du traditionnel barbecue.

"Nous avons tous perdu quelque chose"

"Ce combat est loin d'être terminé", a-t-il mis en garde, enjoignant les Américains à continuer à suivre les consignes sanitaires sous peine de voir les restrictions rétablies. De "meilleurs jours" sont à venir, a-t-il promis. Les États-Unis démontreront bientôt qu'ils ont "vaincu l'une des périodes les plus sombres et les plus dures" de leur histoire, a-t-il ajouté.

"Nous avons tous perdu quelque chose", a souligné le président américain, évoquant l'année écoulée. "Ce sont les petites choses de la vie qui sont les plus importantes et ce sont celles qui nous manquent."

Joe Biden, qui a dénoncé les attaques inacceptables contre les Américains d'origine asiatique, a également annoncé le déploiement de 4 000 soldats supplémentaires pour participer à la campagne de vaccination, portant leur nombre total à 6 000.

France 24 (Avec AFP)


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