2023 approche, chaque partie envisage déjà comment organiser les prochaines élections. La Cenco a tiré la sonnette d’alarme sur le respect de la constitution tandis qu’à la Ceni, les agents sont en plein atelier sur le renforcement des capacités en logistique électorale.

C’est dans cette optique que les USA et le Centre Carter se sont entretenus au tour de cette question.

Les équipes de l’ambassade des Etats-Unis en RDC et du Centre Carter ont discuté de l’importance de soutenir les élections libres, équitables et transparentes en RDC prévues en 2023″. Peut-t-on lire dans un tweet de l’ambassade des USA.

Cette discussion a aussi porté sur la nécessité de porter la liberté d’expression, les journalistes et les lanceurs d’alerte dans la lutte contre la corruption.

Pour rappel, présent dans plusieurs pays, le Centre Cartel a observé le processus d’identification et de recensement électoral, le contentieux de la liste électorale provisoire et les élections présidentielles.

Comme l’Union européenne, le Centre Carter s’est vu refuser l’accréditation de ses observateurs par les autorités congolaises. Seuls les observateurs de l’Union africaine, des organisations africaines et les locaux ont été accrédités.

Le Centre Carter à qui les autorités congolaises ont refusé l'accréditation pour les élections du 30 décembre dernier en RDC, exige la transparence dans le processus électoral dans ce pays.

L’organisation américaine avait alors exhorté, dans un message écrit, les responsables de la centrale électorale en RDC à veiller à ce que le processus se déroule de manière transparente. Elle avait appelé toutes les parties des élections congolaises à rester patientes pendant la compilation des résultats finaux.

Les autorités ont tenu à organiser seules ces élections tenues après moult reports le 30 décembre 2018.

Raymond Okeseleke


(ROL/PKF)