Tout n’aurait pas été rose à la Sonas. Un groupe de vrais faux agents courent les rues de Kinshasa pour tenter de jouer le tout pour le tout en vue d’obtenir le départ de Lucien Bonyeme Ekofo. Dans leur modus operandi, il faut jouer sur cet affaiblissement, jouer également sur la montée de la renommée fulgurante du mandataire pour continuer à avancer, et se positionner comme étant à même de pouvoir mettre en exécution le plan machiavélique de ôtes-toi  de là que je m’y mette.

Selon leur dessein, le document déposé à l’Inspection générale des finances leur aurait permis de faire avancer les pièces et les pions dans le jeu en vue de réussir l’éviction du DG. En effet, selon des sources concordantes, des sources crédibles sans l'ombre d'un doute, la Sonas serait victime de son rayonnement actuel au point que beaucoup sont prêts à tout casquer pour espérer un changement susceptible de leur ouvrir la possibilité d'être nommé après la formation du gouvernement Sama Lukonde. Pour cela, tous les coups sont permis pour mettre KO l'actuel DG.

Faits notables. La pièce à conviction brandie à l’IGF date de 2014 alors que l’actuel Directeur général de la Société nationale d’Assurance est loin d’être nommé à la tête de la société. Ce dernier n’est porté aux commandes que le mardi 30 avril 2019 par une ordonnance présidentielle nomment les hauts mandataires publics. M. Bonyeme remplaçait à ce poste Carole Agito, élue sénatrice et était Directrice de la SONAS depuis 2010.

Et ce, pour avoir tenu ses promesses faites lors de la prise officiellement de ses fonctions, un certain mercredi 8 mai 2019 que sa popularité lui a attiré la foudre de la part forces obscures ? Si l’on en croie Les Points, le directeur général Lucien Bonyeme avait, dans une interview accordée à l’équipe de sondage, illustré la performance enregistrée par le Comité de gestion qu’il dirige en quatre chiffres.

Ce qui atteste de la détermination de l’ensemble du personnel à relever les défis pour assureur national un avenir radieux dans un contexte du marché concurrentiel. La stratégie managériale instaurée au sein de cette entreprise, dès l’entrée en fonction, consiste à maximiser les recettes d’une part, à s’acquitter réellement de l’objet social de la SONAS d’autre part. Ce qui ressort de la vision du chef de l’Etat prônant la lutte contre la corruption et la fraude.

En rappel, le Comité de gestion dirigé par Lucien Ekofo a axé son mandat à la tête de la SONAS sur quatre piliers, à savoir : l’apurement de la dette sociale du personnel actif et non actif, la compétitivité au regard de la présence effective d’autres sociétés d’assurances sur le marché; l’applicabilité des contraintes de l’ARCA, et la remise en confiance des agents vis-à-vis des autorités établies pour un climat social apaisé.

Raymond Okeseleke


(ROL/PKF)