Mme Sophie Wilmès a déclaré que son pays en appelait à une plus grande implication de l’UE en RDC, notamment dans la lutte contre l’impunité et la réforme de sécurité. Pour la vice-première ministre et ministre belge des Affaires étrangères, cet engagement européen est d’autant plus important que la Mission des Nations unies en République démocratique du Congo procède à un retrait progressif.
Elle a fait cette déclaration au cours d’une réunion de travail lundi avec M. Joseph Borrell, le Haut représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères, consacrée notamment à la situation politique et sécuritaire en RDC et dans la région des Grands Lacs. Elle en outre réitéré le soutien de la Belgique au Président Félix Tshisekedi, « dans ses efforts visant à dégager une nouvelle dynamique politique en RDC ».
Ce soutien, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères, est « conditionné au respect de la Constitution, à l’aboutissement de réformes bénéficiant à la population congolaise mais aussi à la préparation adéquate du scrutin de 2023».
Selon ce communiqué, « La Belgique est très active quand il s’agit du respect des droits humains, la lutte contre l’impunité ».
Soutien de la Belgique la RDC dans l’exercice de son mandat à la tête l’UA
S’exprimant part ailleurs, sur le mandat de la RDC de la présidence de l’Union africaine depuis le week-end dernier, les deux personnalités européennes ont abordé la question des relations entre l’Europe et l’Afrique.
Pour la ministre belge, son pays, « en tant que partenaire traditionnellement proche de la RDC, se réjouit de le soutenir dans l’exercice de ce mandat majeur. «La Belgique a toujours soutenu l’Union africaine dans son rôle de médiateur en cas de conflit et de facilitateur, sur le terrain, dans les processus de paix».
Boni Tsala
(BTT/PKF)