Il l’a annoncé sur un ton ferme au cours de la cérémonie d’échange des vœux avec débat, organisée avec les patrons de presse mardi 12 janvier au Restaurant 19 dans la commune de la Gombe.

« Je procéderai, dans les heures qui viennent, à la déconnexion des chaînes qui ne sont pas en ordre avec l’Etat », a déclaré le numéro un congolais de la Communication et des médias, qui n’entend pas ménager les télévisions mallettes dont le nombre ne cesse d’augmenter depuis l’avènement de la Télévision numérique terrestre (TNT). La RDC comptait plus de 60 chaînes de télévision, et donc 60 fréquences et 60 émetteurs. Actuellement avec l’avènement de la TNT, le paysage médiatique aligne plus de 200 éditeurs de programme. La plupart ne sont pas en règle avec l’Etat et ne semblent pas viables. Jolino Makelele veut donner un coup de pieds aux hors-la-loi qui écument le secteur.

Pour ce faire, une commission a été mise en place pour répertorier toutes les chaînes. Il ressort de son enquête que 111 éditeurs ne sont pas en règle, 47 sont en règle avec l’Etat, 32 en processus de paiement échelonné et 12 ont à peine retiré le cahier des charges indispensable avant l’ouverture officielle du média.

Jolino Makelele, qui envisage d’étendre cette opération d’identification à travers toutes les provinces, a indiqué que cette opération lui a permis de mobiliser près d’un million de dollars dans la seule ville de Kinshasa.

C’était l’occasion pour le numéro un de l’UNPC, Gaby Kuba, de faire un plaidoyer notamment pour la dépénalisation des délits de presse.

Théodore Ngangu Ilenda


(TN/Yes)