Les mémoires des martyrs de l’Indépendance de la République démocratique du Congo, ces victimes fauchées le 4 janvier 1959, en sont sorties encore un peu plus écornées. Et, l’embarras des acteurs du secteur, contraints de souligner la responsabilité de ceux qui incarnaient jusque-là le combat pour la sauvegarde des acquis de l’indépendance et de la souveraineté se lit d’ailleurs entre les lignes.

Le 4 janvier 1959, un dimanche de tous les enjeux, a servi de déclic à l’accélération du processus ayant abouti à l’accession de la République démocratique du Congo à l’indépendance, le 30 juin 1960. Ce, après 18 mois. Les faits s’étaient déroulés à la place du 4 Janvier, actuelleYmca, après le report d’un meeting de l’ABACO par l’administration coloniale belge et des supporters mécontents de l’AS V.Club face à une défaite concédée devant le club belge, Mikado.

Cette date toujours gravée dans la mémoire des Congolais, n’est pas passée inaperçue. Elle a permis aux Congolais de continuer à parler démocratie, paix et ou développement du pays. L’occasion a été donnée d’éveiller mercredi 06 janvier 2021 au siège de cette association humanitaire internationale, dans la commune de Kalamu, les consciences des jeunes et politiciens congolais afin de les amener à poser des actes bravoures et à vivre pleinement dans la culture démocratique et de la paix susceptible de favoriser l’épanouissement des populations.

Raymond Okeseleke


(ROL/PKF)