« L’Assemblée nationale en session extraordinaire ce mardi, Fatshi : l’ultime bataille pour gagner le pari de l’Union sacrée », titre FORUM DES AS qui annonce : «C’est officiel. La Chambre basse du parlement congolais est convoquée en session extraordinaire dès ce mardi 5 février jusqu’au mercredi 3 février.

D’ores et déjà, indique ce journal, les députés disent n’avoir attendu que cette session pour formaliser la motion de censure contre le Premier ministre.« Assemblée nationale : la nouvelle majorité est là », titre pour sa part LE PHARE. La session extraordinaire de l’Assemblée nationale va s’ouvrir ce mardi, considère notre confrère, dans un environnement politique spécial, à savoir, celui de l’émergence d’une nouvelle majorité parlementaire. Pour LE PHARE, c’est le lieu de souligner que la nouvelle majorité parlementaire va être mise à rude épreuve, au cours de cette session, à l’occasion de l’examen de la pétition du questeur adjoint, malade au moment du naufrage du bateau FCC, le 10 décembre 2020, mais surtout du vote des membres du nouveau bureau de l’Assemblée nationale.

Une fois ces deux étapes franchies, poursuit-il, le chemin serait largement déblayé pour l’informateur Modeste Bahati, qui n’aura, en principe, aucune difficulté à identifier la nouvelle majorité parlementaire, d’où devrait sortir le nouveau Premier ministre.

« L’Assemblée nationale en session extraordinaire dès ce mardi 5 janvier au mercredi 3 février 2021 », titre en ce qui le concerne L’AVENIR. L’informateur étant désigné, Ilunkamba, comme dirait le professeur André Mbata, devrait sauver son honneur par la simple démission ; hélas celle-ci est un acte volontaire, écrit ce tabloïd,  et, déplore celui-ci, le Premier ministre semble être serein. Avant de s’exclamer : « Tombera, tombera pas ! » Et d’estimer : « C’est une question des jours pour en savoir un peu plus ! ».

Au sujet de l’arrestation d’un opérateur politique congolais accusé de crimes contre l’humanité, en France, LE PHARE titre : « Roger Lumbala arrêté à Paris ».  Roger Lumbala, ancien président du mouvement rebelle Rassemblement congolais pour la Démocratie/ Nationale (RCD/ N.) entre 2000 et 2003, mais aussi vice-président du M 23 (2013) se trouve aux arrêts à Paris, depuis le 29 décembre 2020, où il est en détention préventive dans une chambre sécurisée de l’Hôtel-Dieu, en raison de ses ennuis de santé, explique ce journal.

On laisse entendre qu’il a été interpellé et appréhendé en pleine rue dans la capitale française, à l’initiative de l’Office Central de Lutte  contre les crimes contre l’Humanité, précise LE PHARE qui évoque : « Les observateurs pensent que les instances judiciaires  internationales, en particulier européennes, ne vont pas s’arrêter au seul cas de Roger Lumbala ».

D’autres seigneurs de guerre du triste feuilleton des belligérants de 1998-2003 d’abord ainsi que des chefs  des milices actuelles et leurs parrains devraient être en train de trembler car sur le point d’être rattrapés par leur passé de criminels, prévient LE PHARE.

Boni Tsala


(BTT/PKF)