Au sujet de la conférence des gouverneurs, « Fatshi cible trois pistes de réflexions », titre LE PHARE. Le chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi, a ouvert lundi 28 décembre au Palais de la Nation, la 7ème Conférence des gouverneurs de provinces et la toute première de son mandat. Dans son discours d’orientation générale, le Président de la République a proposé, comme cadre de réflexion d’abord la revisitation des objectifs fondamentaux des règles et mécanismes qui fondent le fonctionnement du pouvoir exécutif central et des provinces dans un environnement atypique tout en préservant les acquis de l’alternance de 2018, rapporte ce journal.

Selon son entendement, explique LE PHARE, le pouvoir central et les provinces devraient se faire constamment violence pour respecter leurs sphères respectives de compétence tels que définies par le constitution, étant donné qu’il existe des compétences exclusives à l’un et aux autres ainsi que des compétences en partage, de manière à éviter des conflits de compétences.

FORUM DES AS titre pour sa part : «Félix Tshisekedi appelle les patrons des Exécutifs provinciaux à tenir compte du nouveau contexte politique». Dans son mot, précise-t-il, le successeur de Joseph Kabila a exhorté les patrons des exécutifs provinciaux à tenir compte du nouveau contexte politique dans leur gestion. C’est la deuxième fois, indique FORUM DES AS, que le président Félix Antoine Tshisekedi se retrouve en conférence avec tous les gouverneurs des provinces, rappelant par la même occasion que la première fois c’était à l’occasion du séminaire organisé après leur élection.

À propos des enjeux électoraux à l’Assemblée nationale, LA PROSPERITE titre : «Voici la liste de 10 prétendants et le portrait-robot du futur président ». Il commente : « Avant de cliquer sur les chances de chaque prétendant au poste de Président de l’Assemble nationale, il nous paraît utile de souligner que la bataille pour le contrôle du bâton arraché à Jeanine Mabunda se jouera entre 3 blocs. D’abord, les Katumbistes qui regroupent les députés l’Amk et de G7 et alliés ». C’est une constellation, relève LA PROSPERITE, de plus de 60 députés. Ils ont pesé lourd dans le front contre les Bembistes, poursuit-il avant de poursuivre que ce bloc regroupe les députés Adn et Alliés. C’est, soutient-t-il, de ce groupe qu’est venu l’initiative contre le bureau Mabunda. Ce bloc réunirait une quarantaine des députés.

Le troisième groupe est constitué des députés venus des regroupements FCC. Ils ont donné un coup fatal à la majorité parlementaire sortante. Car leur vote a basculé la balance en faveur de l’Union sacrée et a fait chavirer le bateau Fcc.

Tous ces trois blocs parlementaires, sans oublier les élus Afdc de Bahati Lukwebo, seront très convoités par les deux camps politiques désormais ennemis : le Cach de Félix Tshisekedi et le Fcc de Joseph Kabila. Ce groupe semble être le plus pesant des députés de l'actuelle Union sacrée. Il serait plus de 8 députés, ceux qui ont permis véritablement que Mabunda soit mise KO dès le premier round du vote de la pétition.

« Radioscopie des prétendants au perchoir », titre en ce qui le concerne FORUM DES AS. Dans l’optique de la redistribution des cartes post- requalification de la majorité, l’élection du futur bureau de l’Assemblée nationale est, à n’en point douter, le premier des enjeux majeurs. La chambre, régime semi-parlementaire ou semi – présidentiel oblige, étant la matrice du Gouvernement. Alors, quelle est la personne la mieux à même d’incarner l’Assemblée nationale au regard de la nouvelle donne, s’interroge ce tabloïd. Un analyste politique, cite-t-il, propose le profil du speaker de la Chambre des députés assorti d’une radioscopie des prétendants réels ou putatifs perchoir.

Pour FORUM DES AS ; « En associant les qualités de différents prétendants aux critères cumulatifs de qualification, il apparaît que la victoire d’un camp comme de l’autre sera fonction du choix des chevaux, du casting à effectuer et de la stratégie de ratissage à opérer ». Car, estime-il, le Président de l’Assemblée nationale est le numéro 2 de la République. Il n’est pas élu par un seul bloc ni un seul camp. Il est élu par 500 députés. Donc, insiste FORUM DES AS, la capacité à fédérer est un élément déterminant pour un candidat au perchoir.

Boni Tsala


(BTT/PKF)