Durant toute cette période, la pêche de toutes les espèces de poissons dans les rivières de Luapula, Luvua, Lufira et leurs influents sans oublier les lacs de retenue formés par ces derniers dans les territoires de Kipushi, Sakania, Kambove, Mitwaba, Pweto et Kasenga est suspendue.

L’arrêté du ministère provincial de la pêche, articule que les détenteurs de stocks de poissons issus des cours d’eaux mentionnés, doivent évacuer au plus tard le 5 décembre de l’année en cours, dans l’hypothèse, où lesdits stocks n’auraient pas été déclarés, a relayé l’Agence congolaise de presse (ACP).

Le gouvernement provincial du Haut-Katanga, informe la population qu’un délai supplémentaire de 15 jours sera accordé à tout détenteur de stocks de poissons pour évacuer lorsque qu’il aura déclaré ses produits auprès de la division provinciale de la pêche et élevage à la circonscription la plus proche.

Il est interdit  aux pêcheurs de  transporter des poissons une fois le délai  est dépassé. Tout convoi de poissons, qui sera trouvé en circulation, sera saisi ou confisqué,  détruit et mis à la disposition des personnes désœuvrées, indique-t-on au ministère provincial du Haut-Katanga.

Il est également strictement interdit d’habiter les camps de pêche car les gardes de pêche procéderont à la destruction desdites habitations de campement, en cas de non-respect de cette mesure. Il faut aussi signaler que, pendant cette période de suspension, tout engin, matériel de pêche trouvé sur les cours d’eaux lacs, rivières ou les affluents mentionnés sera saisi et détruit, et le titulaire du permis de pêche sera déchu de son droit, précise cet arrêté.

Les officiers de police judiciaire (OPJ) à compétence générale et les officiers de police en charges de la pêche sont chargés chacun de rechercher les infractions à la législation de la pêche et conformément aux dispositions légales et réglementaires. Et les poissons pêchés en violation des mesures prises seront confisqués et mis à la disposition des centres d’incarcération, hospices de vieillards, internats, etc.

Gisèle Mbuyi


(GMM/PKF)