Benjamin Netanyahu, le Premier ministre israélien, a rencontré, dimanche 22 novembre, en Arabie saoudite, le prince héritier Mohammed ben Salmane et le secrétaire d'État américain, Mike Pompeo. C'est ce qu'a déclaré, lundi, un de ses ministres, confirmant des informations diffusées plus tôt par la radio publique israélienne Kan et la radio de l'armée israélienne.

"Le simple fait que cette réunion ait eu lieu, et qu'elle ait été rendue publique, même si elle n'est confirmée qu'à moitié, est de la plus haute importance", a commenté le ministre israélien de l'Éducation nationale Yohav Gallant à la radio de l'armée.

Le chef du gouvernement israélien était accompagné de Yossi Cohen, le chef du Mossad, les services de renseignements extérieurs israéliens, pour cette visite à Neom, ville futuriste située dans le nord-ouest de l'Arabie saoudite, près d'Israël.

Sur place, Benjamin Netanyahu se serait aussi entretenu avec le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo qui était bien en Arabie saoudite et a écrit sur son compte Twitter avoir eu des entretiens "constructifs" avec Mohammed ben Salmane à Neom.

Vers une normalisation des rapports entre Israël et l'Arabie saoudite?

Israël a annoncé ces derniers mois des accords de normalisation de ses relations avec les Émirats arabes unis, Bahreïn, mais aussi le Soudan, sous le parrainage des États-Unis du président Donald Trump, un allié clé de Benjamin Netanyahu, qui doit quitter ses fonctions, comme Mike Pompeo, en janvier.

Des responsables américains et israéliens ont évoqué d'autres accords à venir avec des pays arabes. L'Arabie saoudite est d'ailleurs souvent cité par des analystes comme un pays qui pourrait normaliser ses relations avec Israël, tout comme Oman, monarchie du Golfe où Benjamin Netanyahu s'est déjà rendu.

Si Riyad éprouve une hostilité égale à l'encontre du régime iranien, l'Arabie saoudite refuse toujours de s'engager sur la voie du rapprochement avec Israël, disant souhaiter que les aspirations des Palestiniens à disposer de leur propre État soient réglées en premier lieu.

France 24 (Avec AFP et Reuters)


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