Le Gouvernement de la République a haussé le ton mercredi, dénonçant le comportement de relâchement des Congolais dans l’observance des mesures barrières édictées pendant les premiers mois de confinement.

Ses prédictions quant à la propagation inéluctable de la pandémie sur le sol congolais ont été on ne peut plus formelles : la deuxième vague de la Covid-19 en Occident risque d’impacter négativement la RDC, si des mesures idoines ne sont pas prises par le Gouvernement à travers le Comité multisectoriel de riposte à cette pandémie en République démocratique du Congo.

Pour le Gouvernement, qui a tenu une séance de travail d’évaluation de la pandémie à la Covid-19 en RDC présidée par le premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba en sa qualité de président dudit Comité, les points ont fait l’objet du débat, notamment la tendance à la hausse des cas confirmés de la Covid-19.

Contacts sociaux, masques obligatoires, quarantaine, voici toutes ces mesures qui tendent à être négligées. La RDC doit désormais se barricader davantage contre l’arrivée imminente d’une redoutable pandémie de la pneumonie virale.

Pour rappel, le gouvernement du Congo démocratique avait émis, samedi 25 janvier 2020, des directives contraignantes, quelque peu sévères, destinées à empêcher le mystérieux virus, le Corona, de se propager jusqu’à toucher l’intérieur du pays.

S’il n'y a encore aucun cas de propagation à déplorer, touchant directement la République démocratique du Congo, la mystérieuse pneumonie appelée, Covid-19, qui avait préalablement frappé la ville chinoise de Wuhan, s’était largement propagée, faisant de nombreuses morts.

Depuis, des cas de ce virus, qui se transmet par les voies respiratoires, ont été décelés ailleurs en Asie mais aussi aux États-Unis et en France, où plusieurs cas, les premiers en Europe, ont été avérés. L'inquiétude a grandi dans le monde.

Même si la frontière est fermée, les gens franchissent facilement la forêt tropicale voire équatoriale et les rivières qui l'entourent. La frontière est poreuse, avait réagi un analyste.

Raymond Okeseleke


(ROL/Yes)