Décédé le 29 octobre 2020 à Dubaï, aux Emirats Arabes Unis, au cours d’une plongée marine, les membres de sa famille, ont annoncé que, des cérémonies d’adieux et messes en honneur de l’illustre disparue ont été organisées simultanément, à Kinshasa, au musée national où une messe de requiem a été dite et les participants ont suivi en direct de Londres les images des obsèques. Et à Luanda, en Angola, pays d’origine de sa femme.
On aura noté la présence des plusieurs personnalités du monde politique, scientifique, culturel ainsi que les acteurs de la société civile et activistes des mouvements citoyens ont pris part également à cette cérémonie funéraire.
Il faut signaler que les participants ont célébré la mémoire d’un Grand homme qui a consacré toute sa vie aux bonnes causes, tout en regrettant la disparition d’un vaillant combattant pro-démocratie et fervent défenseur des valeurs Républicaines.
De leur côté, le mouvement citoyen installés en RDC, ont organisé au siège du mouvement citoyen « Congolais Débout », situé dans la commune de la Gombe, non loin de l’Institut Français de Kinshasa, la nuit du lundi 16 au mardi 17novembre 2020, une veillée d’hommage et de célébration de l’engagement citoyen de Sindika Dokolo, c’était en présence de plusieurs jeunes dudit mouvement.
Pour rappel, l’initiateur du mouvement « Congolais débout » n’était pas intéressé à la politique, mais il voulait plutôt contribuer au développement de son pays, la République Démocratique du Congo. C’est ce qui avait justifié à l’époque sa rencontre avec le président de la République Félix Tshisekedi en date du 11 mais 2019, après avoir passé 4 ans en dehors de son pays d’origine, l’homme de 48 ans, Sindika Dokolo avait saisi la main tendue du Garant de la Nation pour rentrer dans son pays natal. Fondateur et président du mouvement « Congolais débout », il se disait plus membre de la société civile engagé qu’un homme politique.
Il était époux d’Isabel dos Santos, la fille de l’ex-président angolais Adouard Dos Santos.
Gisèle Mbuyi
(GM/TN/Yes)