L’Unesco a organisé en partenariat avec le Csac, le Jed, l’Unpc un atelier sur la mise en place d’un observatoire national pour la sécurité des journalistes en Rdc.

Atelier organisé le 10 novembre 2020 au Cercle de Kinshasa a réuni les représentants de Jed, Unpc, Csac, les professionnels des médias, le gouvernement, la société civile composés des confessions religieuses ainsi les professeurs d’université.

L’objectif poursuivi était de sensibiliser et d’impliquer les organismes d’Etat, les acteurs politiques, les organisations de la société civile, les milieux universitaires, les médias et les organisations internationales dans la réflexion sur les questions de la sécurité des journalistes,

De les initier à un meilleur engagement efficace pour la mise en place d’un mécanisme national sur la sécurité des journalistes et la question de l’impunité, en phase avec le plan d’action des Nations unies sur la sécurité des journalistes et la question de l’impunité.

Pour l’Unesco, représenté par Dr. Jean-Pierre Ilboudo, « au même titre que la liberté d’expression, considéré comme un facteur de bonne gouvernance et de responsabilité démocratique, le droit à la vie, à l’intégrité et à la sécurité des personnes sont des droits humains fondamentaux reconnus et garantis par la loi nationale, des conventions et des instruments juridiques internationaux ».

Pour cette raison a-t-il précisé, les journalistes ont besoin de protections particulières leur permettant de fonctionner sans entrave pour avoir la possibilité de fournir librement et en toute sécurité les contenus diffusés sur les plates-formes médiatiques.

La profession de journaliste est devenue cependant dangereuse et de nombreux indices de la liberté de la presse stigmatisent la violence exercée contre les journalistes comme un facteur clé pour évaluer le degré de liberté de l’environnement médiatique.

Devant cette situation la mise en place à ce jour d’un observatoire national pour la sécurité des journalistes en Rdc s’avère important.

Cet observatoire aura pour mission de créer un dynamique de mise en œuvre au niveau national et local du plan d’action des nations unies sur la sécurité des journalistes et la question de l’impunité, élaborer une feuille de route nationale pour un exercice libre de la profession journalistique ;

Renforcer les actions à l’endroit des autorités pour mettre fin à l’impunité sur les cas de harcèlement, de répression, de menace ou d’agression des journalistes…

Cette journée a été riche en débat et échanges fructueux qui ont apporté un plus pour la mise en place de cet observatoire.

Dans son mot de clôture, le représentant de l’Unesco a invité chaque partie à s’approprier cet observatoire afin de préserver la liberté de la presse.

Gisèle Tshijuka


(GTM/Yes)