« Nous allons rayer leurs noms de la liste de paie et les remplacer par des médecins qui travaillent effectivement », a souligné Eteni Longondo. Il a épinglé également que l’Etat congolais perd deux à trois millions de dollars par mois en payant des personnes fictives. Cette opération de contrôle des effectifs continuera en collaboration  avec la police nationale congolaise, l’Inspection générale de la Santé et l’ordre des médecins, a-t-il précisé.

Pour Eteni Longondo, « on ne pouvait pas s’imaginer qu’il y ait des médecins qui travaillent effectivement et ne perçoivent ni salaire ni prime alors qu’en même temps, il y a des personnes tierces, apparentées aux syndicalistes ou aux agents de l’Etat, qui soient payées » s’est-il lamenté. Et d’ajouter que les enquêtes sont en cours avec comme objectif de dénicher les fictifs qui continuent à bénéficier de la prime de risque des médecins et de les traduire  en justice.

Dans l’entretemps, des faux agents ont été dénichés lors d’un contrôle physique, dont une femme qui recevait la prime comme médecin sans pour autant qu’elle ne le soit. Dénoncée, il y a quelques jours, la dame a pris fuite, et la police est à sa recherche.

Gisèle Mbuyi


(GMM/PKF)