C'est la « pause » dans ces demi-finales de la Ligue des champions CAF moitié marocaines, moitié égyptienne. Et à mi-parcours, l'avantage est clairement en faveur des deux clubs égyptiens. Samedi 17 octobre, Al Ahly est allé chercher une victoire précieuse à Casablanca face au Wydad (2-0). Ce dimanche 18 octobre, Zamalek a été quasi aussi heureux dans la capitale économique du Maroc. Au stade Mohamed-V, les hommes Jaime Pacheco l'ont emporté sur le plus petit des scores (1-0).

Achraf Bencharki, l'ancien du Wydad, glace le Raja

C'est au quart d'heure de jeu que la rencontre a basculé. À la 15e minute, Soufiane Rahimi est parti en dribbles face à Ahmed Eid et a pu entrer dans la surface. L'ailier du Raja et le défenseur de Zamalek se sont heurtés. Mais face à ce contact, l'arbitre n'a pas accordé de penalty aux locaux. Dans la foulée, le couperet est tombé.

Sur un bon centre d'Ahmed « Zizo » Sayed, le portier du Raja n'a pu intervenir. Et au second poteau, Achraf Bencharki, recruté à Lens durant l'été 2019, a largement dominé son défenseur dans les airs pour smasher le cuir de la tête et ouvrir le score (18e). Comme un symbole, c'est un Marocain, ancien du Wydad, qui a plombé la soirée du Raja.

En seconde période, les joueurs de Jamal Sellami ont eu le contrôle du ballon mais n'ont pas réussi à se procurer assez d'occasions nettes contre un adversaire bien organisé. Malgré quelques situations intéressantes, ils ont trop souvent manquer le cadre, quand ce n'était pas un adversaire ou le gardien du Zamalek qui s'interposait.

Avant le match retour fixé au 24 octobre à Alexandrie, l'avantage est donc bien pour Zamalek. Si les Chevaliers blancs et les Diables rouges d'Al Ahly tiennent leur rang au retour, on aura droit le 6 novembre à une première finale de Ligue des champions CAF 100% égyptienne. À moins que le WAC et le Raja ne renversent la vapeur.

Rfi.fr


(SNK/PKF)