Depuis l’arrivée du président Félix Tshisekedi à la tête du pays, une nouvelle façon de gérer la République s’est observée. Certains s’étonnent de la surprenante évolution positive de l’administration présidentielle. « Cette façon de travailler s’est métamorphosée avec l’arrivée du professeur Eberande Kolongele », assure une source interne. Avant d’ajouter qu’avec l’épilogue du dossier de 100 jours, l’on sait maintenant qui manigançaient des choses.

« L’on est en droit de dire sans peur de se tromper que certains animateurs impliqués dans ce dossier [de 100 jours] était un goulot d’étranglement contre la bonne marche des affaires de l’Etat, et partant, de l’administration de la Présidence. Des témoignages lors du procès nous donnent raison. », a rajouté une autre source qui pense qu’avec le changement que le président de la République a opéré à la tête de son administration, le chef de l’Etat a placé un homme qui, au départ, était la risée de certains détracteurs. « Mais au fils des jours et des dossiers traités, il s’est avéré que le professeur Eberande est un homme de caractère, l’homme qu’il faut à la place qu’il faut pour aider le président de la République dans l’accomplissement de certaines tâches et de ses missions. », avance-t-on.

De l’avis de plusieurs, avec la nomination du professeur Eberande Kolongele comme Directeur de cabinet a.i du président de la République, « l’administration de la Présidence connait un vent nouveau aussi bien dans la conduite des affaires que dans le traitement des dossiers. Sous sa supervision, le cabinet du chef de l’Etat se trouve désormais entre les bonnes mains… et d’une tête bien faite. », commente un observateur.

Ces sources mettent en avant plan le côté « discipliné » dans la manière de faire les choses qui caractérise l’actuel Dircab. « Si le président de la République doit être entouré des personnes censées lui apporter appui total pour sa réussite, il n’en est pas moins vrai que le professeur Eberande est parmi ces oiseaux rares, car il est compétent, loyal et discret quand il s’agit de servir le chef de l’Etat. », vante une autre source. « Peut-être, le fait pour le directeur de cabinet de servir loyalement et fidèlement le président Félix Tshisekedi, attire la médisance de ses détracteurs », suppose-t-elle.

Dans l’actif d’Eberande, un proche place aussi le strict respect de la chaine des dépenses. On l’accuse à tort, dit-il. « Et d’ailleurs, poursuit-il, depuis qu’il a pris les commandes, les documents de la Présidence ne fuitent plus dans les réseaux sociaux comme c’était le cas avant sa direction », constate-t-elle. Avant de juger « sans fondement » les accusations notamment d’incompétence portées contre le Dircab Eberande.

Dido Nsapu


(DNK/Yes)