L’information a été confirmée par le président du syndicat des établissements publics conventionnés et non conventionnés de la province du Haut-Katanga, Guillaume Banza Mokili, qui a accordé une interview au média en ligne 7sur7.cd

C’est dernier parle de désarroi que les enseignants ont trouvé dans les écoles qui a poussé l’Assemblée générale à prendre une telle décision le samedi dernier.

« Nous avons suspendu nos prestations parce que nous avons commencé le travail depuis le 8 octobre avec les préparatifs. Une Assemblée générale a été convoquée pour que les enseignants nous disent les conditions socioprofessionnelles qu’ils ont trouvées dans leurs écoles. Malheureusement, nous avons constaté que les mesures d’encadrement n’ont pas été suivies et aucune promesse n’a été réalisée jusqu’à ce jour », a-t-il déclaré.

Le gouvernement n’a pas tenu ses promesses de payer les « nouvelles unités », il n’a pas non plus respecté le protocole d’accord signé au mois de mai 2019 à Bibwa, dans la banlieue de la capitale, a expliqué Guillaume Banza Mikoli.

Il a soutenu que « C’est la raison pour laquelle, nous nous retrouvons encore en cette année scolaire 2020-2021 avec les nouvelles unités qui ne sont pas payées, les deuxième et les troisième paliers qui ne sont pas encore touché. Cependant, ‘‘nous avons dit qu’on cesse nos prestations et que l’Etat nous mette dans les conditions normales », a-t-il martelé.

Dans l’entre-temps, des élèves ont été abandonnés par leurs enseignants dans différentes salles de classes de plusieurs écoles du chef-lieu de la province du Haut-Katanga.

Gisèle Mbuyi


(GM/TN/Yes)