Quatre chefs d’Etat africains, le Congolais Félix Tshisekedi, le Rwandais Paul Kagame, l’Ougandais Yoweri Museveni et l’Angolais Joao Lourenço, ont passé en revue la situation sécuritaire dans la sous-région des Grands Lacs africains. La crise sanitaire a été abordée en dehors du sujet touchant à la question sécuritaire.

Face à la pandémie de coronavirus qui fait de nombreux morts dans la région et qui handicape les économies des Etats, les participants ont annoncé une stratégie commune qui permettra de mieux surveiller la pandémie et de coordonner la lutte.

A cet effet, les chefs d'Etat ont convenu de mettre sur pied un plan transfrontalier pour renforcer les mesures de surveillance et de contrôle de la riposte à la Covid-19 et des autres pathologies à potentiel épidémique dans les quatre pays.

Le président Félix Tshisekedi a tenu à remercier ses homologues angolais Joao Lourenco, ougandais Yoweri Museveni et rwandais Paul Kagame pour avoir participé à une réunion, où le président burundais a pour sa part finalement annulé sa venue.

Au cours de cette rencontre réalisée en mode visioconférence, laquelle a duré trois heures, les chefs d’Etat ont condamné l'activisme des "forces négatives" et ont réaffirmé leur souhait de mettre un terme à l'activité des groupes armés.

La ministre congolaise des Affaires étrangères, Ntumba Nzeza, qui a lu la déclaration finale du sommet, a indiqué en substance que les chefs de l'Etat des quatre pays ont condamné l'activisme des forces négatives et ont réaffirmé leur volonté de militer pour le renforcement des capacités des mécanismes existants, afin de couper les forces négatives des sources de financement de leurs activités et de lutter contre les réseaux mafieux tant régionaux qu'internationaux.

Raymond Okeseleke


(ROL/PKF)