Les professionnels des médias, membres du réseau des journalistes et communicateurs pour la population et le développement (Rcp) ont suivi pendant trois jours soit du 15 au 17 septembre 2020 dans la salle de conférence du Pnmls une formation sur la capacitation des journalistes aux techniques de sensibilisation de masse au Covid-19 et au Vih/Sida.
Organisé par le Rcp Médias/asbl avec l’appui technique du Pnmls et l’appui financier de l’Onu/Sida, cet atelier avait pour objectifs de doter les professionnels des médias des techniques nécessaires pouvant leur permettre d’améliorer leur façon de transmettre les messages aux publics surtout dans le contexte actuel de la covid-19 et du Vih/Sida.
Durant les trois jours, plusieurs exposés ont été présentés aux journalistes entre autres sur les notions fondamentales du journalisme d’investigation, comment communiquer sur le vih dans le contexte de la crise sanitaire de coronavirus, la compréhension de la pandémie de covid-19 dans la lutte amélioré du vih, la mobilisation sociale et communautaire contre le vih/Sida et le covid-19, la compréhension de la pandémie de coronavirus dans la lutte améliorée contre le vih, le choix des canaux de communication appropriés pour les médias et l’élaboration d’un plan de communication stratégique de lutte contre le vih/Covid-19.
Le coordonnateur du Rcp/médias asbl, Adonis Bope a précisé que sa structure va présenter un travail assidu au prof. Muyembe pour accompagner l’équipe de riposte dans la sensibilisation et la vulgarisation de l’information fiable liée à la covid-19.
Il a souhaité que le collectif des professionnels des médias soit spécialisé dans la santé publique et à travers cet atelier les journalistes participants puissent contribuer à l’émergence d’une société mieux informée et renseignée.
Lino Mpungi, prof à l’Unikin et à l’Ucc a indiqué qu’il attend des journalistes qu’ils soient capables de produire un plan stratégique, voir quel type de langage ils peuvent utiliser, quel genre médiatique ils peuvent utiliser et en fonction de quel public cible parce que le grand problème c’est celui-là parce qu’on a constaté une espèce de dissonance cognitive c’est-à dire une espèce de divorce entre l’information diffusée et le comportement attendu par rapport à cette info donc, ici l’enjeu ou le défi est de pouvoir harmonisé c’est-à-dire faire en sorte qu’il y ait une réduction de la résistance par rapport à l’information diffusée et cette information demande d’apporter les comportements spécifiques notamment des gestes barrières, le journalistes doivent trouver des messages qui peuvent persuader le public afin de leur permettre d’adopter de nouveaux comportements.
Le Dr. Guy Nsumbu a pour sa part indiqué qu’il n’y a pas une grande et bonne sensibilisation, le vrai problème c’est au niveau de la connaissance.
Il faut une appropriation de la connaissance. Mais il faut une pratique de la connaissance.
Il faudrait donner la bonne information et la vraie à la population.
La clôture de l’atelier de trois jours a été marqué par l’allocution des professionnels des médias ou participants ont remercié le Rcp , l’Onu/ Sida et le Pnmls pour cette formation.
Désormais ils ont indiqué qu’ils vont avoir un autre regard sur la façon de présenter les informations sur le vih/Sida et la covid-19.
Ils ont demandé qu’il y ait d’autres formations ayant trait à la thématique santé.
La Directrice de l’Onu/ Sida/Rdc, Dr. Suzanne Kasende, s’est excusée pour n’avoir pas rehaussé à cette invitation mais elle a par ailleurs précisé que le partenariat entre le Rcp et l’Onu/Sida va continuer.
Le mot de clôture de l’atelier a été fait par le Dr. Hilaire Mbwolie Nsabala, 3ème vice-président au Conseil national multisectoriel de lutte contre le Sida(Cnmls). Il a indiqué qu’il est satisfait de la formation que les professionnels des médias ont reçu pendant ces trois jours.
Il a demandé à d’autres partenaires à part l’Onu/Sida et le Pnmls à emboîter le pas pour financer les activités du Rcp.
Une photo de famille a sanctionné la clôture de l’atelier.
Gisèle Tshijuka
(GTM/Yes)