« Le G13 dépose sa proposition de loi au bureau de l’Assemblée Nationale », titre FORUM DES AS qui rapporte que le texte proposé par les 13 personnalités, écrit le journal, milite pour le consensus autour des réformes électorales, modifiant la loi du 25 juin 2011 portant organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales. Il met fin au seuil d'éligibilité et à la pratique des "héritiers" biologiques comme suppléants des candidats députés et sénateurs.

« Dans le lot des innovations apportées par ladite proposition de loi, il y a notamment l'abandon de la proportionnelle et l'adoption du scrutin majoritaire simple, organisation de l'élection du gouverneur au second degré à la suite d'un système de parrainage, interdiction de porter comme suppléant, sous peine d'annulation de l'élection, des parents en lignes directes ou collatérales, ascendante ou descendante, jusqu'au deuxième degré inclus », précise le tabloïd.

Pour LE PHARE, « le G13 (est) pris au piège du FCC ». Le journal estime que les « non initiés pourraient croire que c’est la bonne option pour obtenir le toilettage des textes qui sous-tendent le processus électoral, notamment la loi portant organisation et fonctionnement de la CENI. Hélas, c’est plutôt le contraire ».

Selon le quotidien, en décidant d’amener le dossier des reformes électorales à l’Assemblée nationale, le G13 est tombé dans le piège du FCC qui « avec sa majorité mécanique, ne va pas commettre la bévue de laisser passer des innovations de nature à réduire à néant ses chances de refaire, lors des élections de 2023, le plein des élus à l’Assemblée nationale, au Sénat ainsi que dans les Assemblées provinciales ». Le tabloïd redoute ainsi une chose : « Que le FCC se saisisse de ce document pour y apporter des amendements tels que le peuple congolais risque de se retrouver comme en janvier 2011, devant un ‘’monstre’’ comparable à une révision constitutionnelle de fait ».  

Dans un autre sujet, l’AGENCE CONGOLAISE DE PRESSE rapporte que le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a nommé MM. Prince Kokola Mutuale Katitima  et  Joseph Ponde Isangwa, conseillers au collège de l’Autorité de régulation de la Poste et des Télécommunications du Congo (ARPTC), aux termes d’une ordonnance lue mercredi, à la chaine de télévision nationale par la porte-parole adjointe à la Présidence de la République, Tina Salama.

Créée le 16 octobre 2002, l’Autorité de régulation a pour mission notamment de veiller au respect des lois, règlements et conventions en matière des postes et télécommunications, de contribuer à définir et à adapter, conformément aux orientations de la politique gouvernementale, le cadre juridique général dans lequel s’exercent les activités des postes et télécommunications et de coopérer avec d’autres autorités tant nationales qu’étrangères ayant le même objet, ajoute le média officiel.

« Procès en appel aujourd’hui : Kamerhe viendra, viendra pas ? », s’interroge LA PROSPERITE. « Tantôt, il est malade aux soins intensifs. Tantôt, il pourrait s’efforcer de se tenir debout. Car, après tout,  ce dossier qui, logiquement,  met en péril tous ses projets politiques aussi bien présents qu’ultérieurs,  le préoccupe  au plus haut point. Surtout qu’il s’agit-là  d’une affaire que ni l’UNC, son parti, ni ses alliés politiques, moins encore sa famille biologique n’arrivent à  digérer. 20 ans des travaux forcés. 10 ans d’inéligibilité. Kamerhe, l’inculpé continue, pourtant, à clamer son innocence jusqu’à implorer la grâce de l’Eternel », commente le tabloïd.

Socrate Nsimba


(SNK/Yes)