Dans l’expectative, les finalises du secondaires attendent à bras ouverts la publication des résultats de l'Examen d'Etat édition 2020. Les résultats sont attendus incessamment à partir de minuit. Ils seront dans leur quasi -majorité à prendre d’assaut les grands carrefours de la capitale et de grandes villes du pays.

Une fois les résultats rendus publics au moyen des réseaux de la téléphonie mobile, les lauréats seront vite mis dans une euphorie débordante. L'ambiance festive sera dont au rendez-vous. C'est dans un concert de coups de sifflet, Vuvuzela, klaxons des véhicules et taxis motos, ainsi que des chants entonnés par les groupes de finalistes, que l’euphorie va commencer.

Selon des sources concordantes, les élèves finalistes des humanités ont été obligés de se munir de sommes d’argent permettant de corrompre ou de soudoyer des chefs des centres ainsi que des surveillants pendant la session.

Le rapport de la mission d’observation et monitoring citoyen de l’examen d’Etat effectuée par l’ONG Ymae révèle l’institutionnalisation de la fraude et de la tricherie lors des épreuves de la session de l’examen d’État édition 2020. Cette association souligne, à ce sujet, le regret des élèves interrogés lors de cette mission réalisée dans le cadre de sa campagne « École eza mombongo te ».

Selon cette ONG, en effet, les élèves finalistes des humanités ont affirmé avoir été obligés par leurs chefs d’établissement de se munir de sommes d’argent permettant de corrompre ou de soudoyer des chefs des centres ainsi que des surveillants. « Ils s’interrogent sur l’importance de passer ces examens qui, en substance, n’ont rien de sérieux », indique l’Ong Ymae.

A en croire cette association, ces élèves finalistes appelés à passer les épreuves de l’examen d’Etat estimeraient que par l'argent, le diplôme d’État était à leur portée, sans avoir fourni un effort intellectuel ; d’autant plus que tout le monde n’est intéressé que par l’argent.

Raymond Okeseleke


(ROL/Yes)