Siégeant depuis lundi au premier degré en flagrance dans le cadre de l'affaire de vol, de viol et d’extorsion dans un Centre de santé dans la commune de Kisenso, le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa Matete (TGI/Kinshasa-Matete) poursuit ce mardi ses audiences suspendues, en présence de quatre présumés auteurs de ces actes et de plusieurs curieux.

Au cours de l’audience de ce jour, il sera question de l’instruction, des plaidoiries. Le tribunal pourra également rendre son verdict dans cette affaire.

Justifiant la suspension de l’audience de lundi, le TGI a évoqué les difficultés relatives à la logistique.

Le même lundi,  le Commissaire provincial de la police ville de Kinshasa, le Général Sylvano Kasongo a dans une note annoncé que les présumés bandits qui seraient auteurs du viol de deux infirmières et des malades dans un Centre hospitalier dans la commune de Kisenso ont été arrêtés hier lundi 14 septembre par les éléments de la Police nationale congolaise (PNC),  expliquant que l’un de ses bandits était gardien dudit hôpital.

«C’est après sa révocation qu’il a fait recours à ses amis pour se venger de sa révocation. Au stade actuel, les éléments de la police continuent leurs enquêtes pour démanteler ce réseau d’inciviques afin qu’il subisse la rigueur de la loi », a promis le numéro un de la Police nationale Ville de Kinshasa.

Pour rappel, dans la nuit du jeudi 10 au vendredi 11 septembre dernier, un groupe de bandits avait créé la terreur dans un Centre hospitalier à Kisenso.

Ils ont pillé les biens des malades dont les téléphones et les sacs à mains contenant des sommes d’argent avant de saccager la pharmacie, le laboratoire de cette formation médicale et violer deux infirmières et cinq malades.

S’exprimant sur une chaine de télévision de la place, un malade ayant subi une intervention chirurgicale a déclaré que ces hommes lui ont arraché le dispositif de perfusion à laquelle il était soumis.

Boni Tsala


(BTT/PKF)