En effet, depuis le lundi 7 septembre dernier, l’autorité de tutelle technique de cette structure, en l’occurrence le ministère des Transports et voies de communication l’a suspendu de ses fonctions pour faute grave.

Il lui est reproché d’avoir signé avec la firme américaine Loon LLC, en date de 30 septembre 2019, un accord de survol de l’espace aérien congolais par des ballons strastophériques appartenant à cette firme.

Le DG de l’AAC n’a pas pris la précaution d’en informer le gouvernement à travers le ministère des Transports pour une matière touchant à la sécurité nationale.

C’est seulement après le crash d’un de ces ballons survenu en date du 25 août 2020 dans la périphérie de la ville de Buta dans le Bas-Uélé que le gouvernement a été informé de l’existence de cet accord.

C’est entre autre pour ce grief de légèreté dans une affaire hautement sécuritaire que Jean Tshiumba, dont la responsabilité est établie dans ce crash, a été suspendu de ses fonctions.

Mais pour se donner la conscience tranquille et détourner l’attention sur sa faute lourde, il a vite trouvé des boucs émissaires. Il accuse le ministre des Transports, Didier Mazenga, de l’avoir suspendu suite à son refus d’embaucher au sein de l’AAC des membres du parti du ministre. A l’en croire, il est victime de la loi du plus fort.

Théodore Ngangu


(TN/Yes)