Le candidat malheureux de la plateforme Lamuka à la présidentielle du 30 décembre 2018 est au cœur de l’actualité, ces derniers jours. Après avoir émis l’éventualité de mettre le président de la République, Félix Tshisekedi, en accusation pour « violation intentionnelle » de la Constitution dans ses ordonnances nommant les deux juges constitutionnels, il se retrouve lui et Théodore Ngoyi au cœur d’une plainte. Convoqué ce mercredi par le parquet près la Cour d’Appel de Kinshasa-Gombe, le duo Fayulu-Ngoy n’ira finalement pas répondre à cette invitation.

Pour cause ? Le général Sylvano Kasongo, commandant de la police de Kinshasa, a annoncé avoir signifié aux concernés que les invitations leur transmises sont « fausses ». Un rétropédalage de la justice, selon certains, après le tollé suscité par ces invitations. Déjà sur son compte Twitter, l’opposant Martin Fayulu évoque des dérives dictatoriales. « Tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d'individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l'exerce en violation des dispositions de la Constitution. Nous devons "contrer toute tentative de dérive dictatoriale en RDC », a réagi Martin Fayulu sur son compte Twitter.

Martin Fayulu et Théodore Ngoyi ont fait l’objet des invitations ce mercredi au parquet général près la cour d’appel de Kinshasa-Gombe. Avant que la police ne démente ces convocations. Les deux candidats à la dernière présidentielle sont au cœur du débat sur l’éventualité des poursuites judiciaires contre Félix Tshisekedi suite aux récentes nominations des juges constitutionnels. Martin Fayulu avait récemment soutenu la démarche amorcée par Théodore Ngoy de vouloir saisir le parlement pour une mise en accusation de l’actuel chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, pour violation intentionnelle de la Constitution.  

Dido Nsapu


(DNK/Yes)