L’AGENCE CONGOLAISE DE PRESSE (ACP) rapporte dans son bulletin que le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a examiné mardi à la cité de l’Union africaine (UA) , au cours d’une séance de travail avec le Premier ministre, Sylvestre Ilunga Ilunkamba, les opérateurs miniers, quelques membres du gouvernement et le gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC), un certain nombre de questions qui entravent le bon fonctionnement de l’industrie minière en RDC.

Le ministre des Mines, Willy Kitoko, a déclaré à l’issue de la réunion, qu’ils ont échangé particulièrement sur des sujets en rapport avec la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA), l’implication de la Direction générale des douanes et accises (DGDA) et les compensations.

Pour sa part, FORUM DES AS revient sur les nominations à la magistrature, à l’armée et au portefeuille et titre « Prof Nyabirungu : Les ordonnances de Félix Tshisekedi du 17 juillet ont intentionnellement violé la Constitution ». Le confrère de la 11e rue Limete/Industriel, renseigne que « les ordonnances présidentielles signées par le Président Félix-Antoine Tshisekedi le 17 juillet 2020 portant nomination à la magistrature civile et militaire, aux Forces armées de la RDC et au portefeuille de l’Etat ont, non seulement violé intentionnellement la Constitution, mais constitue aussi une grave atteinte à l’Etat de Droit ». C’est ce qu’a déclaré le professeur de Droit pénal Nyabirungu Mwene Songa, au cours d’une conférence de presse hier mardi 8 septembre à Cepas dans la commune de la Gombe.

En ce qui concerne la nomination à la magistrature civile et militaire, poursuit le journal, ce doctrinaire a, au cours de cette conférence de presse, relevé neuf articles de la Constitution qui seraient violés par les ordonnances du Président Félix Tshisekedi du 17 juillet, peut-on lire dans les colonnes de ce tabloïd.

LE PHARE se penche sur le dossier de l’ex-OCPT et affiche à la Une, « SCPT : pillage bien organisé ». Ce quotidien annonce que, Patrick Umba, Directeur général intérimaire de la SCPT (Société Congolaise des Postes et Télécommunications) a été transféré hier mardi 08 septembre 2020 à la Prison centrale de Makala, après avoir été mis sous ‘Map’ (Mandat d’Arrêt Provisoire) le lundi 07 septembre, peu après son audition au Parquet général près la Cour d’Appel de Kinshasa/Matete.

Selon des indiscrétions échappées des couloirs judiciaires, deux griefs principaux sont retenus à sa charge : mégestion et détournement des derniers publics, précise ce média.

Le confrère signale que sous son mandat, inauguré en 2018, après le limogeage de son prédécesseur, accusé lui aussi de mauvaise gestion, l’ex-OCPT a fait l’objet d’un pillage systématique, savamment organisé par ses soins.

CONGO NOUVEAU consacre sa manchette aux épreuves d’exétat 2020. Déjouant les pronostics d’une année blanche, Willy Bakonga relève le défi, constate ce tri-hebdomadaire. En effet, après avoir lancé les épreuves de Test national de fin d’études primaires (TENAFEP), le ministre d’Etat, Willy Bakonga a également donné le go des épreuves de l’examen d’Etat 2019-2020, déjouant ainsi les mauvais pronostics sur une possible année blanche. Un pari gagné et qui sauve ainsi la toute première année de la gratuité de l’enseignement de base décrétée par le Président de la République, Félix Tshisekedi.

L’AVENIR, quant à lui, s’intéresse à la justice et s’interroge « Convocation de Fayulu et Ngoy au Parquet, fake news ? ». Le journal note à cet effet que deux opposants congolais, en l’occurrence Martin Fayulu Madidi et Théodore Ngoy Ilunga wa Senga doivent comparaitre aujourd’hui mercredi 9 septembre devant le Parquet général près la Cour d’Appel de Kinshasa-Gombe à 11 heures.

L’on croit savoir que la plainte au cœur de leur invitation a été déposée le week-end dernier par le Centre de réflexion juridique de la lutte contre l’impunité (CRJLI), une ONG locale. Elle accuse les deux personnalités d’incitation à la révolte envers l’autorité publique et d’offense au chef de l’Etat.

Des sources concordantes, l’on apprend que la convocation adressée à ces deux opposants ressemblerait à un fake news, révèle ce média.

Gisèle Mbuyi


(GM/Yes)