La Rdc est un pays post-conflit aspirant à une émergence économique d’ici 2030. Très riche en ressources naturelles avec d’énormes potentialités de développement et de croissance économique, le pays est cependant classé parmi les pays les plus pauvres selon l’indice de développement humain 2019.

Au niveau de l’emploi, le marché du travail congolais reste étroit et caractérisé par des fortes inégalités, en particulier pour les jeunes, les personnes vulnérables et les femmes. Suivant les données récentes du ministère du travail, le taux de sous- emploi excède les 50% et le taux de chômage des jeunes dépasse 35%.

Selon les statistiques du ministère du Plan, 1% du budget national est accordé à la formation professionnelle, contre 18% pour la formation technique et 81% pour la formation générale.

Face à cette situation, le ministère de la Formation professionnelle Arts et métiers, en collaboration avec le centre international   de Turin, l’Unesco, et l’Organisation internationale du travail(Oit)  et le consultant national a ouvert depuis le 03 septembre 2020 un atelier virtuel de validation technique de la note de cadrage de la stratégie sectorielle pour la formation professionnelle.

Il s’agit pour les participants de procéder à un examen critique de la note de cadrage, formuler des suggestions ainsi que des recommandations en vue de permettre la mise en œuvre des enquêtes terrain, valider l’approche méthodologique, les bassins d’emplois, le formulaire pour la collecte des données en vue d’obtenir un consensus autour du document ainsi que la composition de la commission  en charge de la formulation de la stratégie et de son mode opératoire.

Pour le ministre de la Formation professionnelle, Arts et métiers, John Ntumba, cet atelier qui se tient du 03 au 08 septembre va permettre de doter la Rdc d’un document de politique : la stratégie sectorielle de la formation professionnelle adossée à la politique de l’emploi et de la formation professionnelle afin d’une part, de faire de la Rdc une nation visant de l’excellence à travers une main d’œuvre qualifiée nationale et d’autre part, de permettre une contribution remarquable à l’atteinte des Odd, notamment l’Odd8 qui vise l’amélioration de la productivité de l’économie, l’accès au travail décent et inclusif ainsi que l’amélioration de l’employabilité des jeunes.

Gisèle Tshijuka


(GTM/PKF)