« Kinshasa : la rentrée scolaire au cœur d’une polémique », constate LA PROSPERITE.

Après plusieurs mois de cacophonie au sein de l’opinion nationale concernant la reprise des cours dans les établissements de l’enseignement primaire et secondaire, et technique suspendue  inopinément suite à la pandémie de la COVID19,  le président de la  République a enfin levé l’équivoque, souligne ce journal qui rappelle par ailleurs que « Dans son message sur la levée de l’état d’urgence sanitaire décrété le 24 mars dernier, le président Félix Tshisekedi a annoncé la reprise des écoles pour le lundi 3 août prochain en commençant par les classes terminales ».

Fort est de constater, selon LA PROSPERITE, qu’à quelques jours de la rentrée tant souhaitée, rien ne se dessine du côté des établissements scolaires sensés à nouveau accueillir les élèves.

Alors que L’AVENIR confirme : « Les cours reprennent les 03 août 2020 ». Conformément au calendrier réaménagé, la reprise des cours est fixée au lundi 03 août  2020 à 7 heures pour toutes les écoles tant publiques que privées agrées sur l’ensemble du territoire national. Ce calendrier scolaire réaménagé concerne dans un premier temps, les classes terminales, a révélé le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPSP), avant d’ajouter que la clôture de l’année scolaire 2020 et la remise des bulletins interviendront le 03 septembre 2020, rapporte ce journal.

Dans un autre article intitulé « Le gouvernement tranche : Il y aura pas d’année blanche », L’AVENIR.

Les membres du comité multisectoriel de la riposte  contre la pandémie de la COVID 19 se sont réunis le lundi 27 juillet autour Premier ministre. Citant le Vice- premier ministre, ministre de  l’Intérieur qui a fait le compte rendu de cette rencontre, ce tabloïd précise : « Il ressort de ce compte rendu que les classes de sixième primaire et sixième secondaire reprennent le lundi 3 août 2020.Les classes maternelle et les autres classes du primaire et du secondaire ainsi que les autres années à l’enseignement supérieur et universitaire devront encore patienter. Et en tout été de cause, il n’y aura pas d’années blanches ».

" Pas d’année blanche ", assure le Gouvernement, titre également pour sa part FORUM DES AS. A partir du 3 août, les cours reprennent dans les classes de l'enseignement primaire et secondaire, et le 10 août pour les terminales, les promotions à faibles effectifs à l'Université, confirme- t-il, en émettant ce message d’espoir : « Fini le doute. Le Gouvernement a décidé de la reprise des cours en août, après plus de quatre mois de suspension due à la COVID-19. Le Premier ministre, Sylvestre Ilunga Ilunkamba, a présidé, hier lundi 27 juillet, une réunion portant sur les modalités de relance des activités dans le secteur de l'enseignement ».

Au sujet de la  polémique autour des dernières ordonnances prises par le chef de l’Etat sur les nominations au sein de l’Armée et de la Magistrature, Un groupe d’experts dénonce la "violation" de la Constitution, titre FORUM DES AS.

Ce dernier explique  que « La polémique n'en finit d'enfler depuis que le Président de la République a procédé à des nominations au sein du commandement de l'Armée, de la Magistrature et de certains établissements publics. Chaque chapelle y va de son credo. Les ordonnances signées par le Chef de l'Eta et contresignées par le VPM en charge de l'Intérieur sont constitutionnelles et donc légales, affirment les uns. Position que, dit –il,  ne partagent pas tous ceux qui voient dans ces actes, "une négation de la Loi fondamentale, de la législation en la matière et une violation de l'Accord de gouvernance FCC-CACH".

A verser dans ce débat, signale FORUM DES AS,  une analyse juridique publiée hier à Kinshasa par une cellule d'experts qui a décortiqué ces Ordonnances à l'aune de la Constitution, article pertinent par article, des lois idoines ainsi que de l'Accord de coalition entre les deux méga plateformes au pouvoir.

Il poursuit : « Il ressort de cette étude que les nominations querellées énervent, aux yeux de ces experts, à la fois la Constitution et les lois de la RDC. Et, coalition oblige, vont à l'encontre du cadre fondateur de la gouvernance FCC-CACH ».

Pour notre confrère,  «  En un mot comme en mille, ces experts concluent que ces nominations "sont unilatérales, cavalières, illégales et anticonstitutionnelles".

Ces analystes inscrivent dans ce sens, la sortie médiatique du Premier ministre Sylvestre Ilunga via son porte-parole. Le chef du Gouvernement avait en effet objecté qu'il n'avait nullement été impliqué dans le cheminement de ces nominations et que le contreseing de son Vice-Premier ministre, ministre de l'Intérieur n'était pas légal ».

« Des appels au respect de la Constitution et des lois de la République se multiplient ! », s’exclame en ce qui le concerne LA PROSPERITE qui rappelle d’abord que « Depuis juin 2020, des marches de la Population, toutes tendances confondues, se succèdent à travers toute la RDC, en commençant par Kinshasa, la Capitale. L’Udps/Tshisekedi, le 22, le 23 juin et le 9 juillet 2020. Lamuka, le 13 juillet 2020. Le FCC, le 23, le 24, le 25 juillet 2020  à Kinshasa,  Goma,  Kisangani,  Kikwit,  Bunia  et la série continue… »

Toutes ces marches, soutient ce journal,  n’ont qu’un  seul et même objectif : le Peuple exige le respect strict  de la Constitution !! Seules,  sont différentes, les thématiques brandies. Il y a eu, évidemment,  des marches violentes, ayant occasionné morts d’hommes, des blessés graves, des biens meubles et immeubles  saccagés et incendiés relevant de la  propriété  publique  ou  privée et, même,  des édifices religieux !

Mais, dit-il,   il y a eu aussi des marches réellement pacifiques, disciplinées  et sans dégâts majeurs ! Donc, la tension restera vive tant que les sociétaires de la coalition au pouvoir n’auront pas accordé leurs violons autour de ces Ordonnances querellées.

Déjà, indique LA PROSPEERITE des experts indépendants  relèvent  de nombreuses  irrégularités. Dans une note technique, ils  rappellent  les faits, avancent des preuves des articles de la Constitution jugés violés et proposent  au Président de la République de rapporter toutes  ses dernières  Ordonnances portant nominations dans la Magistrature, les Fardc ainsi que dans deux Etablissements Publics.

Boni Tsala T.


(BTT/PKF)