Sans activité, de nombreux élèves n’ont pas bénéficié d’un encadrement suffisant au sein de leur famille. L’association Amani Institute ASBL estime que la responsabilité de cette situation incombe au gouvernement.

"Les recherches menées par Amani institute démontrent que la majorité des filles enceintes sont des mineures dont l’âge varie entre 14 et 17 ans. Ces élèves sont entre les classes de sixième année primaire et quatrième année secondaire. Il est de la responsabilité du gouvernement congolais, mais aussi des parents, de régler ce problème", indique Joseph Tsongo, coordinateur de Amani Institute.

La ministre provinciale de l'Education dans la province du Nord-Kivu incite pour sa part les parents à encadrer leurs enfants tant que les écoles restent fermées. Celles-ci devraient rouvrir sous peu mais la décision est suspendue à la levée de l’état d’urgence nationale.

"Nous exhortons les parents à bien prendre soin de leurs enfants. Par exemple, ils pourraient prendre l’initiative de réviser quelques cours à la maison. Je pense que cela aiderait à protéger leurs enfants contre la délinquance et l'oisiveté", soutaite-t-elle.

Raymond Okeseleke


(ROL/PKF)