Dans sa déclaration politique rendue publique à l’issue de cette rencontre, le FCC affirme que contraire aux allégations de Jean Marc Kabund, président a.i de l’UDPS sur son compte Twitter, le Front commun pour le Congo n’est mêlé ni de près ni de loin aux déplorables excès signalés en ces circonstances.

La famille politique du président honoraire de la RDC déplore les dérapages, la violence, les violations des droits de l’homme ainsi que les destructions méchantes des biens publics et privés, de même que les atteintes à la pudeur et les pertes en vies humaines aux dépens des membres de certaines formations politiques et des éléments de la Police, particulièrement à Kinshasa et à Lubumbashi. Il condamne fermement ces actes ignobles et demande à la justice de s’en saisir pour des enquêtes appropriées en vue de dégager les responsabilités personnelles y relatives pour sanctionner sévèrement les auteurs intellectuels et directs des actes criminels, quels qu’ils soient.

Le Front commun pour le Congo engage les uns et les autres à tenir compte des menaces qui pèsent sur l’unité nationale suite à la forte résurgence d’un discours de haine tribale et communautaire en réaction aux désordres institutionnels ainsi délibérément provoqués. Il en appelle à la paix et exhorte les leaders à promouvoir la cohabitation pacifique entre les Congolais.

Théodore Ngangu


(TN/Yes)