« PPRD vs UDPS : poussées de violences », titre AFRICA NEWS qui estime que ces partis au pouvoir ont violé par ailleurs l’état d’urgence sanitaire.

Un policier immolé, trois membres de l’UDPS tués-selon le secrétaire général Augustin Kabuya-, plusieurs blessés tant dans les rangs des agents de l’ordre que des manifestants, des sièges de partis politiques incendiés, l’Eglise du pasteur Sony Kafuta vandalisée, une vingtaine de motos des Wewas proches du parti présidentiel brûlées, énumère le trihebdomadaire qui exige des comptes aux auteurs de ces incidents : « Ceux qui ont appelé à manifester et provoquer les morts contre l’avis des autorités gouvernementales, en violation de l’Etat d’urgence proclamé par le président de la République et en rébellion contre ses pouvoirs sont pourtant connus de tous ».

Pour FORUM DES AS, l’UDPS brave d'abord l'interdiction de manifester annoncée par le VPM, ministre de l'Intérieur et ensuite exige sa démission.

Pourtant la veille, précise le quotidien, le patron de la Territoriale avait interdit toutes les manifestations pro et anti entérinement par l'Assemblée nationale de Ronsard Malonda comme président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), prévues jeudi 9 juillet à Kinshasa comme dans les provinces, à l'issue d'une réunion présidée par le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba.

L’AVENIR charge également l’UDPS qui « brave l’autorité de l’Etat ». Le journal estime que l’Udps au pouvoir ne diffère en rien à l’Udps d’hier dans l’opposition, dénonçant l’entêtement des organisateurs devenus « intouchables ». Au finish, des compatriotes perdent leurs vies et certains biens des personnes bien identifiées saccagés, déplore le quotidien.

« L’Udps doit comprendre que Gilbert Kankonde a agi comme un homme d’Etat et non un militant d’un parti politique. Le poste est réservé à l’Udps, mais une fois nommé, l’on sert la Mère-patrie », indique le quotidien estimant qu’Augustin Kabuya a une vision désorientée quant à ce.

Face à ces tensions, LA PROSPERITE estime que le consensus s’impose dans la désignation du président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). «  A ce stade, la coalition au pouvoir est plus que jamais au bord de l’implosion au regard des réactions actuelles pimentées des membres de chaque plateforme la formant. Dans la foulée, le parti présidentiel exige la démission du VPM en charge de l’Intérieur et Sécurité, qui n’est autre que l’un des leurs. Les églises de leur côté, sont à couteaux tirés. Des voix s’élèvent pour des réformes qui toucheront même le mode de désignation du Président de la centrale électorale », indique le journal.

Entretemps, L’AGENCE CONGOLAISE DE PRESSE rapporte que le Président de la République  Félix Antoine Tshisekedi  Tshilombo a regagné Kinshasa jeudi matin, après un séjour privé de trois jours en Belgique où il a rencontré le roi Philippe et la Première ministre Sophie Wilmès, a-t-on appris jeudi des sources officielles.

L’agencier ajoute que le Chef de l’Etat congolais a été reçu mercredi par le souverain belge pour « une rencontre à caractère privé », a indiqué le Palais royal à l’agence Belga. Mardi, il avait rencontré « informellement » Mme Wilmès  dans le cadre de la continuité des contacts établis lors de la visite de la Première ministre en RDC en février dernier.

Socrate Nsimba


(SNK/PKF)