« CENI : La confusion s’installe ! », titre FORUM DES AS à la Une de sa livraison de ce lundi. Le confrère constate que le processus de désignation de nouveaux membres du bureau de la Centrale électorale agite, voire suscite des tensions au sein de l’opinion. Des réactions consécutives à l’entérinement, le jeudi 2 juillet, par l’Assemblée nationale de Ronsard Malonda comme délégué des confessions religieuses à la tête de la CENI.

Un candidat contesté par d’autres organisations de la société civile mais aussi des partis politiques qui appellent à des manifestations publiques pour faire barrage à cette désignation.

Le confrère soutient que derrière ces manœuvres se joue déjà le contrôle de la CENI pour les élections de 2023. Chacun ayant son candidat, le processus s’annonce difficile.

Dans le même registre, L’AVENIR rapporte que lors de la 38ème réunion du conseil des ministres qu’il a présidé par vidéoconférence, Félix Tshisekedi a dévoilé qu’il a été informé que la procédure devant conduire à la désignation des candidats au sein de la CENI, fait actuellement l’objet de fortes contestations. Elles concernent les différents acteurs intervenants sur fond des rapports contradictoires faits par tel ou tel camp, sans préjudice des diverses irrégularités ayant entaché le processus devant conduire à la présentation du candidat de la plateforme «  Confessions religieuses ».

Devant le risque d’instabilité que pareille situation est susceptible de créer, le président de la République, en sa qualité de garant du fonctionnement des institutions est appelé à veiller à tout moment à l’apaisement au sein de la communauté nationale. C’est ainsi qu’il a recommandé aux différents acteurs intervenants de prendre en considération les revendications des uns et des autres et d’aplanir les vues avant tout avancement dans ce processus.

CONGO NOUVEAU renseigne que dans une déclaration lue samedi 4 juillet dernier, le caucus des députés et sénateurs élus du Kongo Central apporte son total soutien à Ronsard Malonda dont l’entérinement à l’Assemblée nationale suscite des contestations dans l’espace politique national.

LA PROSPERITE s’intéresse à l’affaire Kamerhe et rapporte que Ramazani Shadary pris aux mots, la défense continue à crier au complot. En effet, pour la défense de VK, le plan anti-Kamerhe mûri de longue date, saute aux yeux. Le meilleur élu de la République aux législatives nationales, pense ses avocats, a été victime d’une cabale montée par des officines politiques pour le clouer.

La preuve, soutiennent-il, le jour de la libération du VPM Tunda ya Kasende, juste après son interpellation par la justice, quelques cadres se sont dévoilés. « C’est le VPM Célestin Tunda du FCC qui a instruit le parquet d’enquêter sur l’affaire de détournement des deniers publics qui a abouti au procès 100 jours à l’issue duquel Vital Kamerhe a été condamné à 20 ans des travaux forcés », a révélé Shadary.

AFRICANEWS rapporte qu’un haut cadre de l’UNC interpelle Félix Tshisekedi au sujet de l’élimination politique de ses collaborateurs, notamment Vital Kamerhe et Jean-Marc Kabund, pendant qu’aux proches du président honoraire Joseph Kabila, entre autres Tunda ya Kasende et Patient Tambwe Sayiba de l’Ogefrem, l’on réserve un tout autre traitement. « Aux uns, c’est le bâton et aux autres, la carotte », fustige-t-il.

Théodore Ngangu


(TN/Yes)