Cette situation a poussé les agents de l’ordre a usé de gaz lacrymogène en vue de disperser les militants desdits mouvements citoyens Lucha, Filimbi et les Congolais débout, les empêchant ainsi de franchir la barrière près du Palais du peuple, en renforçant un dispositif de sécurité aux abords de cette institution publique.

Citant le numéro un de la police/ville province de Kinshasa, Actualité.cd rapporte que « selon Sylvano Kasongo, les militants n’ont pas eu l’autorisation pour organiser la manifestation ». Il estime à au moins 600, le nombre des manifestants et aucun n’a été interpellé.

Et Sylvano Kasongo de préciser que « la police a encadré la manifestation d’une façon professionnelle parce que nous sommes dans un Etat de droit et également dans un Etat d’urgence. Les manifestants n’ont pas respecté la loi et ils n’ont pas écrit à l’autorité compétente comme l’exige la loi. « Nous avons encadré la manifestation jusqu’à la 1ère rue, mais ils ont franchi la ligne rouge, ils voulaient aller au Palais du peuple » a fait savoir le chef de la police.

Les éléments de la police ont lancé le gaz lacrymogène, mais personne n’a été arrêté et ceux qui discutaient avec la police ont été relâchés. Il faut chercher de solution pacifique au lieu d’aller chaque fois dans la rue, a suggéré la police.

Gisèle Mbuyi


(GM/TN/Yes)