Face à la restriction du nombre des passagers par transport en commun (3 personnes pour les taxis, 8 pour le bus Hiace, 10 pour le bus communément appelé esprit de mort), les conducteurs ont majoré les prix de transports en commun contre la décision de l’autorité urbaine. Ils justifient pour combler les places vides, d’autant qu’ils seraient toujours obligés par les propriétaires de verser le même montant du versement.

Les passagers, eux, encaissent le coût. « Les autorités provinciales sont incapables de réguler ce secteur et les dérapages sont devenus des normes. Chacun fait ce que bon lui semble », se plaint une kinoise.

Les difficultés de transport occasionnées par toutes ces mesures restrictives, l’état d’urgence sanitaire étant prorogé à cinq reprises, favorisent aussi ce comportement des conducteurs.

La loi de l’offre et de la demande étant en leur faveur.

Gisèle Mbuyi


(GM/SNK/GW/Yes)